Piloter sa trésorerie, c’est maîtriser son destin

Cédric Suire
Au contact des clients et des partenaires informatiques depuis plus de 10 ans, Cédric met son expertise dans les solutions de gestion et de CRM au service des entreprises. Cet engagement au sein du groupe Sage vise à simplifier leur gestion quotidienne et à développer leur business en se concentrant sur des tâches à valeur ajoutée.
Piloter sa trésorerie, c’est maîtriser son destin

Piloter sa trésorerie : il y a les entreprises qui gèrent, maîtrisent et pilotent et les autres. Les premières se donnent ainsi les moyens de faire tourner leur activité et de saisir chaque opportunité : lancement d’un nouveau produit ou d’un nouveau service, croissance externe, investissements… Elles se prémunissent contre le risque de liquidité. La mise en œuvre d’une solution de gestion personnalisée intégrant un module de pilotage de la trésorerie est la solution pour faire partie de ce club d’entreprises avisées.

En effet, une gestion optimisée de la trésorerie ne souffre aucune approximation. Le pilotage « au doigt mouillé » rencontre vite ses limites dès que l’entreprise grandit, que les charges s’accroissent, que le portefeuille clients s’épaissit. Dans un monde en crise où certains partenaires ne sont plus fiables, la trésorerie peut rapidement devenir le talon d’Achille d’une entreprise qui, par ailleurs, atteint ses objectifs de chiffre d’affaires et paraît a priori en bonne santé. Mieux, la maîtrise de sa trésorerie, qui s’impose comme un précieux outil d’aide à la décision, est indispensable pour développer son entreprise.

L’importance majeure de la trésorerie

On dit souvent que la trésorerie est le carburant qui permet à l’entreprise d’avancer. La crise économique provoquée par la crise sanitaire rappelle que la trésorerie est au cœur des préoccupations de toute entreprise : c’est l’argent disponible immédiatement pour payer des fournisseurs, ses dettes, ses salaires. D’où son importance primordiale aux yeux d’une majorité de dirigeants d’entreprise : plus d’un tiers de ceux-ci en font leur priorité numéro un selon une étude Redbridge menée en septembre 2020¹. Il faut dire que les retards de paiement, les décalages de commandes, les défauts de clients et de fournisseurs compliquent sévèrement la gestion d’entreprise et imposent de garder les yeux rivés sur ses indicateurs comptables, donc de disposer de tableaux de bord à la fois fiables et lisibles. Les chiffres révélés par une étude de KPMG suffisent à susciter une relative inquiétude : le retard de paiement, la défaillance d’un client, cela n’arrive pas qu’aux autres².

Dans ce contexte caractérisé par un niveau de risque croissant, la « culture du cash » s’impose dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Elle consiste à instiller auprès de l’ensemble des collaborateurs, pas seulement au sein du service financier, le réflexe de « penser liquidités ». Au service commercial par exemple, hors de question de laisser traîner des factures ou de se montrer trop conciliant avec un client dont les retards de paiement s’avèrent dangereux pour l’entreprise. On comprend bien ici la nécessité de partager les connaissances sur l’état de la trésorerie, donc de disposer d’un outil permettant une bonne circulation de l’information entre les services. Une circulation qui doit être fluide également avec la banque et l’expert-comptable, partenaires de la première heure quand il s’agit de comptabilité.

Des leviers pour piloter sa trésorerie

La technologie est un levier précieux pour connaître, améliorer, anticiper et piloter sa trésorerie. Un bon outil de pilotage permet en effet de suivre celle-ci en temps réel, mais pas seulement. A priori, les choses sont simples : le cash disponible, c’est la différence entre les recettes et les dépenses, entre les encaissements (facturation électronique des clients, emprunts bancaires, crédits de TVA…) et les décaissements (achats, salaires, intérêts, loyers, frais…) sur une période donnée. Cette observation des flux de trésorerie peut s’effectuer sur le mois en cours mais également sur les dix, douze ou dix-huit mois à venir. Le tableau de suivi de la trésorerie ainsi élaboré permet de donner l’alerte en cas de déséquilibre à venir. Et donc d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

Plusieurs leviers peuvent être activés pour parer une situation qui se dégrade. Le tableau de bord permettra d’identifier le poids des charges fixes et variables, dont certaines peuvent être réduites, revues ou renégociées. Le tableau offre également un point de vue fiable sur l’état des créances, pouvant justifier qu’il soit entrepris un effort particulier sur le recouvrement de celles-ci. Il est possible de négocier avec certains fournisseurs ou avec sa banque. Dans la période de crise actuelle, des solutions conjoncturelles sont également proposées : dispositif de chômage, partiel, reports de charges, prêt garanti par l’État.

Au-delà de la gestion au fil de l’eau, l’outil permettant de piloter sa trésorerie offre la possibilité d’élaborer des stratégies à court ou moyen terme. Puisqu’il permet de savoir, à un horizon de plusieurs mois, les moyens financiers dont disposera l’entreprise pour, le cas échéant, investir, innover, recruter, se développer. À ce titre, le pilotage de trésorerie est bel et bien un outil d’aide à la décision.

Pour une pleine réussite du pilotage, la mise à jour des données sur l’outil de gestion de trésorerie doit être effectuée très régulièrement. Certes, la comptabilité est une tâche qui n’est pas toujours considérée comme prioritaire car elle ne relève pas du cœur de métier de l’entreprise. Elle n’en est pas moins essentielle à sa pérennité. On attendra donc d’une solution informatique comptable qu’elle permette d’accéder simplement, à budget maîtrisé, à une configuration performante et sur-mesure. Cette solution intégrant l’automatisation des tâches effectue les calculs, évite les erreurs de saisie et les ressaisies, édite les reportings nécessaires et, par conséquent, facilite la vie des collaborateurs et fournit au dirigeant et au comptable une vision fiable et en temps réel.

Un outil nouvelle génération pour mieux piloter sa trésorerie

Dans ce contexte, étant donné les enjeux que nous venons d’énumérer, nous ne saurions trop vous conseiller d’oublier les tableurs, qui sont encore utilisés dans 75 % des entreprises selon le baromètre Sage, et d’opter pour une solution nouvelle génération. Au sein d’une plateforme couvrant l’ensemble des besoins comptables, financiers, de paie et de gestion de l’entreprise, elle optimise les opérations relatives à la gestion de trésorerie. Cet outil est connecté aux logiciels métiers de l’entreprise, à ceux de votre banquier et de votre expert-comptable. Il est accessible à distance puisque moyens de traitement et données sont hébergés dans le cloud. La configuration permet d’activer simplement des applications complémentaires (recouvrement, reporting…), en fonction des besoins. En matière de trésorerie, c’est une vraie solution pour votre entreprise : le traitement des tâches est automatisé, de sorte que le dirigeant et le comptable disposent en temps réel d’une vision complète de l’ensemble des précieux indicateurs de trésorerie (encours client, créances, cash disponible…).

En conclusion, l’entreprise soucieuse de piloter sa trésorerie au mieux à l’instant T et de bénéficier d’une bonne visibilité à court et moyen terme sur son cash trouvera dans l’offre de logiciels de comptabilité proposée par Sage des solutions adaptées à ses besoins. La mise en place d’un tableau de bord permettra non seulement d’alerter le comptable en cas de risque de liquidité à venir mais aussi de guider le dirigeant dans ses choix stratégiques.

¹ Enquête Redbridge – Priorité au re forcement de la liquidité
² Culture cash : enjeux et perspective

Article initialement publié le 07/09/2021. Dernière mise à jour le 27/03/2023.

Ces articles peuvent également vous intéresser :

Quitter la version mobile