Piloter sa trésorerie, c’est maîtriser son destin
Piloter sa trésorerie : il y a les entreprises qui gèrent, maîtrisent et pilotent. Et puis les autres. Les premières se donnent ainsi les moyens de faire tourner leur activité et de saisir chaque opportunité : lancement d’un nouveau produit ou d’un nouveau service, croissance externe, investissements… Elles se prémunissent contre le risque de liquidité. La mise en œuvre d’une solution de gestion personnalisée intégrant un module de pilotage de la trésorerie est la solution pour faire partie de ce club d’entreprises avisées.
En effet, une gestion optimisée de la trésorerie ne souffre aucune approximation. Le pilotage « au doigt mouillé » rencontre vite ses limites dès que l’entreprise grandit, que les charges s’accroissent, que le portefeuille clients s’épaissit. Dans un monde en crise où certains partenaires ne sont plus fiables, la trésorerie peut rapidement devenir le talon d’Achille d’une entreprise qui, par ailleurs, atteint ses objectifs de chiffre d’affaires et paraît a priori en bonne santé. Mieux, la maîtrise de sa trésorerie, qui s’impose comme un précieux outil d’aide à la décision, est indispensable pour développer son entreprise.
Cet article traite les points suivants :
- Importance majeur de la trésorerie
- Les leviers pour piloter sa trésorerie
L’importance majeure de la trésorerie
On dit souvent que la trésorerie est le carburant qui permet à l’entreprise d’avancer. La crise économique provoquée par la crise sanitaire depuis mars 2020 rappelle que la trésorerie est au cœur des préoccupations de toute entreprise : c’est l’argent disponible immédiatement pour payer des fournisseurs, ses dettes, ses salaires. D’où son importance primordiale aux yeux d’une majorité de dirigeants d’entreprise : Il faut dire que les retards de paiement, les décalages de commandes, les défauts de clients et de fournisseurs compliquent sévèrement la gestion d’entreprise et imposent de garder les yeux rivés sur ses indicateurs comptables, donc de disposer de tableaux de bord à la fois fiables et lisibles.
Dans ce contexte caractérisé par un niveau de risque croissant, la « culture du cash » s’impose dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Elle consiste à instiller auprès de l’ensemble des collaborateurs, pas seulement au sein du service financier, le réflexe de « penser liquidités ». Au service commercial par exemple, hors de question de laisser traîner des factures ou de se montrer trop conciliant avec un client dont les retards de paiement s’avèrent dangereux pour l’entreprise. L’on comprend bien ici la nécessité de partager les connaissances sur l’état de la trésorerie, donc de disposer d’un outil permettant une bonne circulation de l’information entre les services. Une circulation qui doit être fluide également avec la banque et l’expert-comptable, partenaires de la première heure quand il s’agit de comptabilité.
Des leviers pour piloter sa trésorerie
La technologie est un levier précieux pour connaître, améliorer, anticiper et piloter sa trésorerie. Un bon outil de pilotage permet en effet de suivre celle-ci en temps réel, mais pas seulement. A priori, les choses sont simples : le cash disponible, c’est la différence entre les recettes et les dépenses, entre les encaissements (facturation clients, emprunts bancaires, crédits de TVA…) et les décaissements (achats, salaires, intérêts, loyers, frais…) sur une période donnée. Cette observation des flux de trésorerie peut s’effectuer sur le mois en cours mais également sur les dix, douze ou dix-huit mois à venir. Le tableau de suivi de la trésorerie ainsi élaboré permet de donner l’alerte en cas de déséquilibre à venir. Et donc d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Plusieurs leviers peuvent être activés pour parer une situation qui se dégrade. Le tableau de bord permettra d’identifier le poids des charges fixes et variables, dont certaines peuvent être réduites, revues ou renégociées. Le tableau offre également un point de vue fiable sur l’état des créances, pouvant justifier qu’il soit entrepris un effort particulier sur le recouvrement de celles-ci. Il est possible de négocier avec certains fournisseurs ou avec sa banque. Dans la période de crise actuelle, des solutions conjoncturelles sont également proposées : dispositif de chômage, partiel, reports de charges, prêt garanti par l’État.
Au-delà de la gestion au fil de l’eau, l’outil permettant de piloter sa trésorerie offre la possibilité d’élaborer des stratégies à court ou moyen terme. Puisqu’il permet de savoir, à un horizon de plusieurs mois, les moyens financiers dont disposera l’entreprise pour, le cas échéant, investir, innover, recruter, se développer. À ce titre, le pilotage de trésorerie est bel et bien un outil d’aide à la décision.
Pour une pleine réussite du pilotage, la mise à jour des données sur l’outil de gestion de trésorerie doit être effectuée le plus souvent possible et très régulièrement. Certes, la comptabilité est une tâche qui n’est pas toujours considérée comme prioritaire car elle ne relève pas du cœur de métier de l’entreprise. Elle n’en est pas moins essentielle à sa pérennité. On attendra donc d’une solution informatique comptable qu’elle permette d’accéder simplement, à budget maîtrisé, à une configuration performante et sur-mesure. Cette solution intégrant l’automatisation des tâches effectue les calculs, évite les erreurs de saisie et les ressaisies, édite les reportings nécessaires et, par conséquent, facilite la vie des collaborateurs et fournit au dirigeant et au comptable une vision fiable et en temps réel.