Une obligation de résultat pour corriger les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes est instaurée d’ici à 2022. Comment mesurer ces écarts ? Comment faire en cas de manquement ? Quel est le délai pour se mettre en conformité ? Quels sont les risques et pénalités encourus ?
Grâce à l’instauration de cet index, les entreprises vont pouvoir mesurer où elles en sont sur le plan de l’égalité professionnelle. Simple, précis, fiable et transparent, il doit obligatoirement être calculé et publié chaque année par toutes les entreprises, qui devront prendre des mesures de correction s’il révèle des disparités salariales entre les femmes et les hommes. Les 5 indicateurs, à la base du calcul global de l’Index, permettront d’identifier les éventuels points de progression et les leviers sur lesquels les différents acteurs de l’entreprise pourront agir pour faire progresser l’égalité.
Le contenu du décret n° 2019-15 du 8 janvier 2019 en application de la loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018 précise :
Les entreprises auront 3 ans pour atteindre 75 points minimum.
Les entreprises en-dessous de 75 points devront prendre des mesures de correction pour parvenir à l’égalité (75 points) dans les 3 ans : accords ou plans d’action en faveur de l’égalité, enveloppes de rattrapage salarial...
Les entreprises qui n’auront pas publié et communiqué dans les délais impartis leur index d’Egalité ou qui n’atteindront pas 75 points dans les 3 ans, pourront être sanctionnées d’une pénalité financière d’un montant allant jusqu’à 1 % de leur masse salariale.
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