La banque, l’assurance, les mutuelles : des secteurs en pleine recomposition [tribune]
La banque, l’assurance, les mutuelles : des secteurs en pleine recomposition Banque, assurance, mutuelles : des stratégies à réviser Des concurrents plus agiles se positionnent, les nouvelles offres doivent être lancées de plus en plus vite et la transformation digitale est un impératif, dans un contexte réglementaire toujours plus exigeant. Pour s’adapter, les acteurs n’ont […]
La banque, l’assurance, les mutuelles : des secteurs en pleine recomposition
Banque, assurance, mutuelles : des stratégies à réviser
Des concurrents plus agiles se positionnent, les nouvelles offres doivent être lancées de plus en plus vite et la transformation digitale est un impératif, dans un contexte réglementaire toujours plus exigeant. Pour s’adapter, les acteurs n’ont d’autres choix que de gagner la course contre le temps afin de gagner en réactivité, en agilité et en qualité du pilotage opérationnel. En 2017, selon la Fédération Française de l’Assurance, le chiffre d’affaires du secteur de l’assurance (212 milliards d’euros en France, dont les trois-quarts pour l’assurance des personnes et un quart pour l’assurance des biens) a affiché une croissance modérée, de 1,4 % contre 2,8 % pour le PIB en valeur. Aujourd’hui, le marché de l’assurance est parvenu à maturité, dont l’un des signes est la concentration des acteurs. Il en est de même pour le secteur bancaire, comme le montrent les données de l’Insee, pour qui le secteur connaît une diminution de sa valeur ajoutée et de ses marges. À cette conjoncture relativement difficile s’ajoute l’offensive des Fintechs et des Assurtechs, pure players très agressifs pour capter des nouveaux clients face aux acteurs historiques. Les levées de fonds pour ces dernières ont bondi de 36 % en 2017, selon une étude Willis Towers Watson. D’autres acteurs se positionnent également, tels les opérateurs de télécommunications (Orange Bank…) ou les GAFA (Google, Apple , Facebook, Amazon), qui ont affiché leurs velléités de proposer des systèmes de paiement, chasse gardée des établissements bancaires qui doivent se positionner face à ces « néo-banques ».Selon le cabinet PAC-CXP, plus d’un assureur sur trois réfléchit désormais à l’évolution de son modèle économique.