Entrepreneurs : 5 outils no-code pour booster son entreprise
Les outils no-code (parfois appelés low-code), qui ne nécessitent pas de maîtriser un langage de programmation pour créer un site Internet, une API ou une application, ont le vent en poupe. Alors qu’en 2019 déjà, 24 % des développeurs dépendaient directement des métiers et non plus de la direction informatique, ces solutions démocratisent la création et fédèrent profanes et initiés autour de l’expérience utilisateur. Une philosophie plébiscitée notamment par les start-ups, et qui repose largement sur l’agilité du Cloud.
Pourquoi utiliser des outils no-code ?
Le principal avantage du no-code est l’autonomie qu’il offre à des profils non spécialisés, tels que les fonctions métier, les équipes-projet multidisciplinaires ou les collaborateurs polyvalents évoluant dans les petites structures.
Le succès de ces outils va de pair avec une implication plus forte des métiers dans les projets informatiques : ils irriguent l’entreprise tout entière dans un esprit de collaboration, de co-construction et d’engagement des collaborateurs. Certaines entreprises y ont d’ailleurs vu l’opportunité de concentrer les ressources tech là où leur expertise est indispensable, laissant la main aux métiers sur d’autres sujets, et leur permettent ainsi de concevoir une solution au plus près de leur besoin.
Dans cette optique de simplicité, les outils no-code s’appuient très largement sur les possibilités du Cloud. Ce dernier leur apporte de la mobilité, de la collaboration, de l’ergonomie et une grande capacité à fédérer les équipes en s’affranchissant des fuseaux horaires ou encore des barrières linguistiques.
Comment choisir sa solution no-code ?
Il faut arbitrer entre facilité d’utilisation et flexibilité. Conçus pour être utilisables par n’importe qui, les outils no-code sont parfois, en contrepartie, peu personnalisables. Dans ce cas, il est possible de s’orienter vers des outils « low code » : ils nécessitent d’avoir quelques bases en programmation, mais offrent la créativité du développement tout en automatisant l’essentiel. D’ailleurs, la tendance à court terme est que même les développeurs se tourneront vers ce type de solutions !
Il est important de vérifier que vous bénéficiez bel et bien d’un hébergement dans le Cloud, qui libère l’entreprise et l’entrepreneur de la charge mentale et financière liée à la maintenance des infrastructures.
Faire soi-même ne signifie pas faire tout seul ! N’hésitez pas demander à tester la solution – pour vous assurer qu’elle convient à vos besoins et à vos compétences – ainsi que les tutoriels mis à disposition.
Enfin, dernier critère et non des moindres, la possibilité d’interfacer l’outil avec ceux que vous utilisez déjà… Microsoft a ainsi développé sa propre plateforme no-code, Powerplatforms, qui assure une compatibilité avec les outils de la firme américaine.
5 recommandations d’outils no-code
À chaque usage son outil de prédilection, voici notre sélection pour vous faire gagner du temps :
- Créer une appli mobile :
Pandasuite ou Adalo. Ce dernier permet en outre de distribuer son appli sur les stores. - Organiser ses données :
Airtable, à mi-chemin entre le tableur Excel et la base de données pour ranger texte, numéros de téléphone, images, etc. et publier sur des sites web. - Site Internet :
Squarespace, Bubble et Webflow sont des outils tout-en-un. Bubble permet en outre de créer des applications assez avancées. - Marketing par email :
MailerLite permet notamment de créer des campagnes sur mesure à partir d’analyses de l’activité des destinataires. - Comptabilité :
Le marché des logiciels propose des outils agiles et nomades, permettant de gérer votre comptabilité à 360° : (pilotage de la production et de la trésorerie, gestion des stocks…)
Le marché no-code est vaste. Si vous souhaitez explorer encore d’autres horizons, la plateforme Tims répertorie plus de 200 solutions no-code gratuites ou freemium sur le marché !
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