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Interopérabilité (informatique) : définition

Définition

Interopérabilité (informatique) : définition

Un système informatique est considéré comme interopérable s’il est facile d’échanger des données avec lui. Cette notion d’interopérabilité est souvent opposée à celle de système fermé dans lequel seul l’éditeur du logiciel connaît le format des données stockées dans son système et peut développer des passerelles vers d’autres applications. Explications.

Interopérabilité : définition et différence avec compatibilité ?

L’interopérabilité désigne la capacité d’outils à communiquer entre eux. Notion à ne pas confondre avec la compatibilité, qui caractérise un outil fonctionnant dans un environnement précis, en respectant toutes les règles que ce dernier impose. Les rapports de transversalité et de verticalité sont donc essentiels pour distinguer ces deux notions : un rapport transversal lie les outils interopérables, alors que la compatibilité est déterminée par un rapport vertical. Ainsi, une solution de gestion sera en mesure à la fois d’exporter des données sous format Excel, mais également de les lire et de les traiter sous ce format : ces outils sont interopérables.

L’interopérabilité doit être un critère de choix d’une solution

Linteropérabilité d’un système informatique doit être un critère important dans le choix d’une solution de toute nature, car on considère aujourd’hui que des systèmes fermés constituent des silos d’information, sources de manque de communication dans l’entreprise et de lenteur dans le processus.
C’est la raison pour laquelle il est important de préciser dans tout appel d’offres que la solution recherchée doit être interopérable et se conformer aux standards ouverts.

Pourquoi l’interopérabilité ?

L’interopérabilité est un moyen d’abaisser le coût de développement des interfaces logicielles et donc du coût d’intégration d’une nouvelle application. Ainsi, l’entreprise qui fait le choix de déployer un ERP ou une solution métier interopérable bénéficiera de coûts et de délais de mise en place bien inférieurs à ceux engendrés par une application fermée. Dans ce cas, l’éditeur ou son intégrateur devront développer des interfaces spécifiques avec les autres systèmes de l’entreprise, génératrices de surcoûts et de délais supplémentaires.
Dans le cas de certaines applications modernes de type SaaS (Software as a Service), la mise en place d’une interface entre deux systèmes peut être créée en quelques clics seulement. Cette standardisation des interfaces est la grande force de l’interopérabilité et celle qui engendre le ROI (retour sur investissement) le plus élevé.

Quand dit-on qu’un logiciel respecte les normes d’interopérabilité ?

Pour qu’un éditeur puisse argumenter que sa solution est interopérable, il doit répondre à plusieurs contraintes. D’une part, sa solution doit s’appuyer sur des formats de données connus. Il peut s’agir de standards internationaux comme il en existe dans le monde de la bureautique, dans la facturation, ainsi que dans toutes les industries (automobile, retail, banques, assurances) pour les données métier. A minima, si les formats sont plus spécifiques, l’éditeur doit publier leur format pour que les développeurs puissent créer librement des interfaces sur mesure.
Outre ces formats de données connus de tous, la solution doit être capable d’échanger ces données avec d’autres applications. L’échange de fichiers est sans doute le moyen le plus trivial d’échanger des données entre deux applications et depuis quelques années des moyens plus rapides s’imposent peu à peu.

Les API (acronyme de Application Programming Interface ou interface de programmation) désignent les définitions et les protocoles qui facilitent la création et l’intégration des logiciels d’applications. Elles indiquent à un système, comme un médiateur ou un interprète, ce que l’utilisateur attend de lui. Le standard REST (Representational State Transfer) est aujourd’hui un type d’architecture référence pour les API.
Enfin, certaines applications mettent en œuvre des systèmes d’échanges de données temps réel, c’est ce que l’on appelle le streaming de données. Des échanges de données très rapides peuvent être particulièrement pertinents pour des processus critiques pour le fonctionnement de l’entreprise.

L’interopérabilité, une qualité essentielle pour un logiciel moderne

Pour le chef d’entreprise ou le DSI qui cherche à doter son entreprise d’un nouvel ERP, d’un CRM ou d’une application métier de nouvelle génération, l’interopérabilité est un critère qui doit absolument figurer à l’appel d’offres. Il est nécessaire de demander à l’éditeur la liste des interfaces dont dispose sa solution et de quels moyens vont disposer les développeurs pour créer des interfaces sur-mesure avec les autres systèmes de l’entreprise, en particulier le catalogue d’API qu’ils vont pouvoir solliciter.

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