Digitalisation & Tendances

[#Sage On Air] L’ERP, levier d’intelligence collective

Celine-Bayle

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Alain Marty, Directeur de la Rédaction de CFO Radio.TV
Bienvenue dans Sage On Air. Le podcast de Sage dédié aux enjeux de la gestion des entreprises.
Bonjour Céline.

Céline Bayle, Directrice Marketing Produits chez Sage
Bonjour.

Alain Marty
Après la colonne vertébrale et l’innovation, vous allez nous parler de L’ERP, levier d’intelligence collective.

Céline Bayle
Oui, tout à fait.
Nous constatons que le fait de fédérer les collaborateurs dans l’entreprise est la clé du succès pour les entreprises. Pour se transformer et, parfois comme aujourd’hui, simplement pour survivre. Nous constatons aussi que les attentes des collaborateurs sont sensiblement les mêmes que celles qu’ils ont en tant que consommateurs. D’une certaine manière, ils sont les consommateurs des moyens que l’entreprise met à leur disposition pour remplir leur mission.
Du coup, quand on est un acteur de la technologie comme Sage, on doit y penser et faire des outils, des solutions de gestion qui sont intuitives et mobiles. Aussi faciles à utiliser que l’interface leboncoin !

Alain Marty
Selon Sage, trois conditions doivent être réunies pour qu’une entreprise exploite son potentiel au maximum : sa solidité, son agilité et l’engagement de ses équipes.
Aujourd’hui, nous examinons donc la troisième de ces conditions. Comment on doit s’y prendre – et comment s’y prend Sage – pour donner l’envie de réussir ensemble. On est un peu loin de la gestion, quand même !

Céline Bayle
Mais on va y revenir très vite. Notre chronique s’appelle « L’ERP, d’intelligence collective ». Ce n’est pas anodin !
Nous parlons donc clairement d’intelligence collective. On voit qu’on demande aux entreprises d’aujourd’hui d’être réactives, de se repenser et de donner de la sérénité aux collaborateurs.
Et la meilleure manière de le faire, c’est finalement de partager et de diffuser l’information au plus grand nombre. Pour que chacun puisse contribuer à sa valeur et voir son impact dans l’entreprise. Parce que, dans ce contexte régulièrement anxiogène que nous sommes en train de vivre, chacun des collaborateurs a besoin de ressentir sa raison d’être dans l’entreprise, de savoir à quoi il sert et quels sont ses impacts.
La RSE n’est pas si éloignée non plus. Il me semble intéressant d’allier :

  • Le besoin d’apporter des gains d’efficacité à mon entreprise. C’est une base si je veux qu’elle soit pérenne à l’avenir.
  • La réflexion par rapport aux leviers de croissance de ma nouvelle chaîne de valeur. Quels sont mes futurs business models ?

Et ceux-ci doivent s’envisager dans l’agenda RSE de l’entreprise. C’est ce que chacun des collaborateurs attend d’une entreprise, pouvoir être fier de participer à cela.
Alors, en tant que fournisseur de technologies, notre rôle est d’intégrer l’automatisation. Les objets connectés ou l’intelligence artificielle au service de cette intelligence collective, au service d’un meilleur être du collaborateur.
Quand on parle de plus de workflows, de dématérialisation, d’amélioration de la qualité des produits sur les chaînes de production, tout cela participe à l’agenda RSE de l’entreprise. Et conduit à la fin à un meilleur être, à un sentiment de fierté du collaborateur, de fierté vis à vis de sa position dans l’entreprise et dans la société dans son ensemble.
Prenons par exemple la société Cofel, plus connue pour ses marques de matelas Epeda et Merinos. Ils expriment ainsi leurs attentes à notre égard. « Il faut que les personnes de l’entreprise utilisent les solutions de la façon la plus simple possible. Les règles d’usage doivent être totalement transparentes pour eux. Que ce ne soit pas une charge d’avoir à faire les transactions dans l’application, d’avoir à consulter un indicateur, de devoir aller chercher l’information. »
Ce point est d’autant plus important quand on accueille régulièrement des collaborateurs temporaires, saisonniers. On ne peut pas les mettre dans une pièce pour les former pendant trois jours pour les rendre capables de saisir une commande.
La mission de Sage, c’est de faire en sorte que les personnes qui sont au fond de l’usine, sur un chantier, dans leur voiture ou à la maison puissent accéder rapidement à l’information, saisir simplement une donnée ou transmettre une consigne en étant sûr qu’elle aboutisse à l’effet attendu. C’est là où l’on fait le lien entre la simplicité des solutions de gestion et l’efficacité collective. Le lien, c’est l’information disponible et partagée.

L’ERP, levier d’intelligence collective

Alain Marty
Ça paraît logique, effectivement.

Céline Bayle
Ça paraît logique, mais, finalement, ce n’était pas la règle en entreprise. Ce n’était pas la règle avec les ERP classiques. C’était la règle dans les applications mobiles personnelles que nous avons dans la poche, mais pas dans les entreprises.
Nous considérons que c’est notre rôle, le rôle de Sage, en tant que fournisseur de technologies, de démocratiser toutes ces super innovations technologiques pour les mettre à la disposition du plus grand nombre. De rompre avec ces ERP classiques dont l’usage est hermétique à la plupart des collaborateurs.
Pourquoi ? Parce que Sage fournit des solutions de gestion à toutes les typologies d’organisations, TPE, PME, ETI, groupes internationaux et experts-comptables. Nous accompagnons 2 millions d’entreprises dans le monde.
C’est donc notre rôle de démocratiser l’usage des applications mises à la disposition des collaborateurs des entreprises, mais aussi d’ailleurs souvent par extension mises à la disposition de certains collaborateurs de leurs fournisseurs, de leurs clients et de leurs partenaires. C’est notre rôle de faciliter l’ergonomie des basiques, comptabilité, paie ou gestion des stocks, comme celle des technologies innovantes dont nous les enrichissons, RPA, IA ou BI. C’est notre rôle de permettre aux utilisateurs de nos solutions de se sentir mieux dans leur travail et vis-à-vis de la société.
Il y a un autre point sur lequel je voudrais insister : la RSE. Il y a, en effet, de plus en plus d’entreprises qui pilotent un agenda double :
– D’un côté, je fais des gains d’efficacité, je cherche des gisements de réduction de coûts. Ce qui est fondamental pour la pérennité des entreprises, encore plus aujourd’hui.
– D’un autre côté, je réfléchis comment je peux créer de nouveaux usages, comment je peux être l’architecte de nouveaux business models.
On a parlé de facturation à l’usage. Ça se développe dans toutes les industries, pas seulement dans la téléphonie et dans les plateformes de télévision.
Par exemple, un de nos clients, Adelya, qui fournit des produits d’hygiène aux entreprises, a ainsi réussi à instaurer un modèle d’abonnement tout en réduisant drastiquement son empreinte carbone. Et ce n’est pas un cas isolé.

Alain Marty
Je comprends donc qu’une solution de gestion peut être un gisement d’intelligence collective. Et même, de votre point de vue, doit l’être.
Mais le DAF, dans tout ça, que devient-il ?

Céline Bayle
Je trouve qu’il a un rôle fantastique aujourd’hui. Nous assistons à une transformation de sa posture. On en parle souvent. Il est devenu communicant. Il est vraiment le bras droit du Directeur Général pour expliquer à chacun sa contribution dans la chaine de valeur de l’entreprise.
Attention, ce n’est pas juste une façon de parler, de philosophie. L’objectif, c’est que chacun comprenne son impact dans l’entreprise, son impact dans sa croissance ou dans sa pérennité. Que chacun s’approprie sa mission particulière dans la perspective des priorités globales de l’organisation. C’est ce qu’on appelle la cohésion. Si tout le monde agit en même temps et dans le même sens, l’entreprise va plus vite et plus loin !
Revenons au rôle du Directeur Financier, à son rôle de pédagogue. Pourquoi peut-il être pédagogue ? Parce que c’est lui qui a les clefs d’explication. C’est lui qui peut décrypter l’information.
Le DAF ne gère pas seulement des indicateurs financiers. Il agit en réalité sur tous les indicateurs opérationnels. Le DAF est en position de vigie à 360° sur l’ensemble des opérations de l’entreprise. C’est ce qui lui permet de l’expliquer aux autres.
Chez Sage, par exemple, notre DAF, Elodie Warnod, a endossé ce costume de communicant. Elle nous fait vivre et comprendre la transformation de notre business model en utilisant la métaphore de la boule de neige.

Alain Marty
Là, il faut nous expliquer !

Céline Bayle
Nos applications ont migré vers le Cloud. Ce qui nous a fait entrer dans une logique d’abonnement. De facturation à l’usage réel. La boule de neige exprime l’idée qu’un abonnement a vocation à grandir petit à petit, au rythme de l’évolution des besoins de nos clients et de l’extension des possibilités que nous leur offrons.

Alain Marty
La boule de neige dévale la pente.

Céline Bayle
Exactement. La boule de neige grossit parce que sa valeur ajoutée augmente.
Notre rôle au jour le jour, c’est de satisfaire nos clients. C’est assurer que la boule de neige grossit. Ou qu’en tout cas elle est en mesure de grossir si nos clients décident d’augmenter la pente.
Cette image est compréhensible par les collaborateurs de Sage, par les clients de Sage et par les investisseurs. C’est là où notre DAF fait bien son travail de pédagogue.
Dans toutes les entreprises, le DAF a sa métaphore, sa boule de neige. Pour faire comprendre à chacun, au niveau de la production, du marketing, de la comptabilité ou des RH, comment il contribue à la boule de neige.
J’ai trouvé ça super intéressant parce que ça va, j’imagine, attirer beaucoup plus de talents dans les fonctions financières. C’est fondamental.
La fonction finance n’est plus la tour d’ivoire. Elle est la vigie, qui explique à tout le monde et partage avec tout le monde.

Alain Marty
L’ambition de Sage c’est quoi ? C’est de faire de tous les DAF des philosophes ?

Céline Bayle
Oui, mais des philosophes de l’action. De l’action collective et concertée.
Le DAF a un rôle fondamental à jouer au cœur de la réflexion qui emmène l’entreprise vers de nouveaux modèles, plus efficaces et plus respectueux de l’environnement.
Par exemple, le DAF a beaucoup à expliquer pour que chacun dans l’organisation s’approprie à son niveau les enjeux concrets de l’économie circulaire. Ou encore pour que la culture du cash devienne une culture véritablement transversale à l’entreprise. Faire en sorte que chacun perçoive l’intérêt prioritaire d’accélérer la collecte des deniers de l’entreprise.
La conséquence de cet engagement pédagogique est que chacun retire davantage de sens de son action. Qu’il façonne sa propre raison d’être en relation avec celle de tous les autres métiers.
Le DAF philosophe est un contributeur de construction, de mobilisation générale que l’on appelle l’intelligence collective.

Alain Marty
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