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[#Sage On Air] L’ERP, pionnier 4.0

Celine-Bayle

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La contribution d’un logiciel ERP démontrée par les retours d’expérience des clients.
En six épisodes diffusés sur Sage On Air, la chaîne podcast dédiée aux enjeux de la gestion des entreprises, Sage explore en profondeur les bénéfices de l’ERP.
Aujourd’hui : l’industrie 4.0

Alain Marty, Directeur de la Rédaction de CFO Radio.TV
Bienvenue dans Sage On Air. Le podcast de Sage dédié aux enjeux de la gestion des entreprises.
Bonjour Céline.

Céline Bayle, Directrice Marketing Produits chez Sage
Bonjour.

Alain Marty
Moi, je vous pose la question : comment l’ERP dont le concept remonte tout de même aux années 90, peut encore s’adapter aux défis de l’industrie d’aujourd’hui ?

Céline Bayle
L’ERP, vous avez raison, est né il y a 30 ans. Mais, fort heureusement, il a su un peu évoluer ; parce que, quelque part, son ADN, c’est de s’adapter aux contraintes des métiers que l’on sert. Que ce soit la pharma, la manufacture, le retail, etc.
Et puis, je dirais que notre responsabilité, en tant qu’éditeur, est d’aller aussi loin dans l’adaptabilité que les DAF, qui voient leur mission évoluer très régulièrement. Donc, notre rôle, c’est de faire grandir l’ERP, l’ouvrir. Parce que nous maintenons cet effort avec constance, l’ERP, comme on va le voir, est prêt aujourd’hui pour l’industrie 4.0.

Alain Marty
Si vous le voulez bien, on va commencer par le début. Quelles sont les contraintes ?

Céline Bayle
L’industrie 4.0 se caractérise par le recueil, la circulation, le partage et l’exploitation de la donnée. Dans cet ordre et dans le désordre d’ailleurs.
Donc, l’industrie 4.0, c’est tout simplement une industrie intelligente. Un peu plus intelligente. Et les neurones de cette intelligence sont faits pour quoi ? Ils sont faits pour anticiper les aléas de production, réduire les délais d’intégration des changements, étendre le système de production au-delà des murs de l’atelier.
Intégrer, par exemple, les fournisseurs. Apprendre très vite à servir des typologies de clients inédites. Par exemple, passer du B2B au B2C ou livrer des marchés extra-européens. Construire avec les fonctions amont et aval une organisation plus réactive, plus solidaire, prendre en compte des nouvelles contraintes comme la mesure de la comptabilité carbone ou la traçabilité des origines. Et, bien sûr, réussir tout cela dans un contexte d’amélioration continue et de gains de productivité.

Alain Marty
Quand on additionne tous ces challenges, on attrape un peu le vertige, j’allais dire. Disons que si je vous suis, heureusement que l’ERP est là pour nous aider.

Céline Bayle
En effet, l’ERP est l’une des pièces indispensables pour faire tourner les opérations dans l’entreprise. Et, aujourd’hui, l’ERP est là pour faire tourner aussi l’industrie 4.0. Je dirais qu’il est un peu le backbone, la colonne vertébrale, de ces opérations.
Cette accumulation de défis produit un effet un peu vertigineux, comme vous le disiez. Mais, heureusement, l’industrie 4.0 est justement un terrain de jeu pour l’ERP. Et ce de deux points de vue :

  • L’ERP va aider à piloter cette chaine de valeur, qui va de la détection du besoin de matières à la livraison du client
  • L’ERP va connecter les opérateurs, les logisticiens, les acheteurs, les sous-traitants et les transporteurs ; et ça, c’est totalement le domaine, l’ADN, de l’ERP

Alain Marty
Connecting people, comme on dit. OK sur le concept. Sur le papier, l’ERP est donc le système nerveux, si je vous suis bien, de l’usine du futur. On va dire pourquoi pas ?
Sauf que cette usine du futur développe des terminaisons nerveuses inédites, faites d’IOT, de chaîne de blocs, d’intelligence artificielle et de robots. Comment on fait ?

Céline Bayle
Exactement. Il a fallu se transformer et s’adapter, ouvrir nos bras. Et c’est d’ailleurs pour cela que l’ERP 4.0 n’a plus rien à voir avec l’ERP classique.
L’ERP 4.0, aujourd’hui, c’est une plateforme digitale, un smartphone adapté à la production d’un Airbus.
Cet ERP fédère un périmètre fonctionnel très large et surtout extensible. On ne sait pas après-demain ce dont vont avoir besoin nos clients. Donc il faut s’ouvrir. Il faut inter-opérer de manière très transparente, de l’amont à l’aval. Et c’est pour cela que nous avons changé toutes nos API.
Cet ERP a aussi changé dans la mesure où il est beaucoup plus accessible qu’avant. Il est accessible à tous les contributeurs de la chaîne de valeur, où qu’ils se trouvent. Sur un chantier, dans une usine, dans un champ. Et bien sûr chez eux. Cette accessibilité universelle a fait la différence récemment, quand nous avons dû tous travailler de la maison. Son usage doit être aujourd’hui simple et intuitif, aussi simple que leboncoin finalement, pour les collaborateurs de l’entreprise.
Cet ERP sait aussi dialoguer avec ces technologies de l’industrie 4.0 dont vous parlez. Les robots, les capteurs, les puces RFID, les lunettes connectées, les factures des fournisseurs aussi, que l’on peut comptabiliser automatiquement maintenant.
Toutes ces innovations sont permises parce que l’ERP sait nativement exploiter les millions de données qu’il échange avec ces applications. Ces données qui permettent à l’entreprise de réellement entrer dans l’industrie 4.0.
Et puis, tout ce travail ne serait pas efficace s’il n’était pas collaboratif, si on ne fédérait pas toutes les personnes dans l’entreprise autour du projet de transformation. Et, en cela aussi, l’ERP, qui permet de prioriser les tâches, d’alerter en cas de dérive, de suggérer des schémas d’intervention plus efficaces, permet aux organisations d’atteindre les vrais enjeux de l’industrie 4.0.

Alain Marty
Ça fait rêver. On a l’impression d’un système apprenant. Mais alors, c’est quoi le secret ?

Céline Bayle
Eh bien, on apprend des autres, on apprend de l’ouverture à l’autre. C’est un peu comme l’humain finalement. La technologie n’est pas froide. Elle apprend parce qu’elle communique.
On l’a dit, l’ERP 4.0 n’est plus le même qu’avant ; il est totalement inter-opéré avec l’extérieur. Donc, il est ouvert. Son secret, c’est son ouverture, son ouverture à l’évolution. Comme je vous le disais, on ne sait pas après-demain quelle sera la technologie mise sur le marché.
Il faut qu’on sache s’y adapter parce que c’est nécessaire pour nos clients. Ce qui signifie que l’ouverture dont je parle, c’est aussi l’ouverture à tous les acteurs de la chaîne de valeur, des clients aux fournisseurs.
Et enfin, il y a l’ouverture à l’innovation. L’ERP d’aujourd’hui a quitté la carapace rigide qu’on lui connaissait il y a 30 ans. Il a réellement épousé la plasticité du Cloud.

Alain Marty
Très bien, donc l’ERP est devenu 4.0. Tout ça, c’est absolument merveilleux. Et qu’en est-il de la projection dans un progrès inclusif, respectueux de l’empreinte carbone ?

Céline Bayle
C’est concomitant. On verra de plus en plus comment l’ERP est participatif, contributif d’une meilleure empreinte carbone pour l’entreprise. Car, avec sa capacité de visibilité à 360, ce vrai poste de vigie nous permet de faire des gains sur les rebuts ou sur les transports ; d’améliorer la vie des collaborateurs dans l’entreprise, aussi. Ainsi, le fait de casser les silos, de s’ouvrir, de ne plus avoir de limites à l’innovation, de limites à l’investissement des collaborateurs, est une vraie contribution pour une meilleure planète.

Alain Marty
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