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[#Sage On Air] L’ERP, engagé RSE

Celine-Bayle

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Alain Marty, Directeur de la Rédaction de CFO Radio.TV
Bienvenue dans Sage On Air, l’ERP, engagé RSE. Le podcast de Sage dédié aux enjeux de la gestion des entreprises.
Bonjour Céline.

Céline Bayle, Directrice Marketing Produits chez Sage
Bonjour.

Alain Marty
Aujourd’hui, votre chronique s’appelle : l’ERP, une réponse aux enjeux de performance économique, sociétale et environnementale. Concrètement, de quoi parlons-nous ?

Céline Bayle
Nous savons tous que la contribution de l’ERP à la performance de l’entreprise n’est plus à démontrer. Tous les baromètres, dont le dernier fait par Sage au mois de mars 2021, établissent que 80 % des ETI lui attribuent une meilleure cohérence de leurs opérations et une meilleure intégrité de leurs données.
Donc, le constat est là. L’ERP est bien partenaire de la performance économique. Mais côté RSE, où en sommes-nous ? L’impératif de RSE s’ajoute au fardeau déjà lourd du dirigeant. Nous allons voir aujourd’hui comment la nouvelle génération de nos solutions peut contribuer à l’agenda RSE des entreprises.

Alain Marty
Pourquoi c’est important ?

Céline Bayle
Pourquoi c’est important ? Pour trois raisons.
D’abord, il y a la réputation RSE de l’entreprise. Elle est encadrée par de nombreux classements, des notations et des certifications. C’est grâce à cela que la RSE est un vrai facteur d’attractivité pour les clients, pour les futurs talents qui vont être embauchés et même vis-à-vis des fournisseurs.
Deuxièmement, c’est important parce que l’intégrité de la démarche RSE, l’exemplarité des dirigeants et la place laissée aux initiatives des collaborateurs constituent de vrais facteurs d’engagement collectif au sein de l’entreprise. La démarche RSE représente de ce point de vue une réponse à la quête de sens des collaborateurs. D’ailleurs, on parle des entreprises à mission sur tous les plateaux en ce moment. Nous sommes bien dans cette dimension !
Et enfin, l’engagement RSE est important parce qu’il constitue un facteur d’efficacité économique et de différenciation.

Alain Marty
Donc, si j’ai bien compris, l’ERP est un agent puissant au service de la RSE. C’est bien cela que vous voulez dire ?

Céline Bayle
Oui, parce que l’ADN de l’ERP est de favoriser l’efficacité de l’exécution des opérations et de soutenir l’intelligence collective à travers le partage et la distribution de l’information dans l’entreprise. Il contribue à l’émergence des nouvelles initiatives dont on a parlé. Il donne du sens et de la visibilité à la contribution de chaque collaborateur.
Prenons l’exemple de Cofel, cette entreprise connue pour ses matelas Bultex, Epeda et Mérinos. L’ERP, pour elle, est un vrai levier d’engagement ; il se manifeste à travers la réduction de l’effort des collaborateurs, de l’effort autour de l’appropriation des solutions. L’ERP donne en outre à Cofel la capacité de faire circuler l’information entre les services : notamment entre les commandes, la production et la logistique.
Autre exemple de la contribution de l’ERP à la RSE : Jupiter. Jupiter est un acteur international de l’alimentaire. Dans son système d’information, l’ERP est associé à la blockchain ; c’est elle qui établit de bout en bout une traçabilité écoresponsable de chacun des produits. On voit aujourd’hui combien les consommateurs sont attentifs à ce type d’informations complémentaires qu’on pourrait leur apporter.
Chez Adelya, qui est un autre client, l’ERP favorise le verdissement du modèle économique de A à Z, depuis leurs fournisseurs jusqu’à leurs clients. Adelya instaure une charte qu’on pourrait appeler d’écolonomie. C’est-à-dire un peu d’écologie et beaucoup d’économie.

Alain Marty
On parle aussi d’une comptabilité carbone. Ça marche aussi ?

Céline Bayle
Ça marche totalement. Le bénéfice de l’ERP, c’est aussi de pouvoir aider l’entreprise à s’outiller, à pouvoir tracer cette comptabilité carbone qui est si fondamentale aujourd’hui, pour partager sur les marchés, notamment vis-à-vis des investisseurs.
Revenons au rôle du Directeur Financier, à son rôle de pédagogue. Pourquoi peut-il être pédagogue ? Parce que c’est lui qui a les clefs d’explication. C’est lui qui peut décrypter l’information.

Alain Marty
Si je vous suis, l’ERP apporte une réponse à tous les enjeux de l’entreprise en matière de RSE…

Céline Bayle
Nous espérons que l’ERP, en tant que colonne vertébrale des opérations de l’entreprise, est un petit peu au cœur de la réflexion ! Sans l’ERP, l’information, à tout le moins les données, ne circule pas.
De ce fait, l’ERP est au cœur du challenge RSE. Nous parlions dans une autre chronique de ‘’juste à temps industriel’’. Demain, grâce à l’ERP, nous pourrons parler de ‘’juste à temps raisonné’’.
Il faut se servir des outils comme l’ERP, notamment, pour pouvoir garantir l’optimisation des ressources. Optimiser les ressources, c’est à la fois éviter les surconsommations, mieux utiliser les matières premières utilisées pendant la production, ménager les équipements, limiter les pannes et les rebuts ; et aussi éviter aux acteurs de toute cette chaîne de valeur des déperditions d’énergie.
L’ERP est vraiment au cœur de cet engagement et apparaît comme un solide contributeur à l’agenda RSE de l’entreprise.

Alain Marty
Et cet engagement s’applique à toute la supply chain, je suppose, de A à Z ?

Céline Bayle
Complètement, du début de la recherche de mes matières, de la construction de mes commandes pour mes clients, jusqu’à la livraison. Parce que tout est lié. Quand je cherche des gains de qualité, je veux à la fois baisser mes rebuts et baisser ma consommation de carbone. Quand je m’engage dans l’écoconception, j’aboutis à l’optimisation de mes stocks en entrepôt, à l’optimisation du sourcing des matières.
Est-ce que je vais être un peu plus locavore et aller chercher des partenaires plus proches de mes sites ? C’est un enjeu qui peut être important pour la RSE mais également vital pour la capacité de l’organisation à servir ses clients. On l’a vu récemment avec le canal de Suez. Il a fallu switcher très rapidement, de la Chine à l’Europe. Et c’est vrai qu’un ERP offre une solution éprouvée pour optimiser les dosages.
Et puis, l’ERP doit aussi aider les entreprises à formaliser leur charte de valeurs. La rendre un peu plus responsable et avoir une meilleure relation de proximité avec ses fournisseurs et ses partenaires, pour avoir envie d’atteindre ensemble un agenda RSE global.

Alain Marty
Ça marche aussi dans le domaine de l’expérience client ?

Céline Bayle
Oui. Parce que les clients y sont de plus en plus sensibles. Nous sommes tous beaucoup plus sensibles aux efforts des marques, aux démarches sincères vers le zéro impact carbone.

Alain Marty
Ce n’est pas surtout du marketing ?

Céline Bayle
Absolument pas. C’est une réalité. Nous avons même un de nos clients, qui s’appelle POCHECO, qui revendique avoir zéro impact sur la planète.
Certes, ce résultat est encore très rare et difficilement accessible aujourd’hui dans un grand nombre de secteurs d’activité. Il reste aux entreprises beaucoup de défis à surmonter pour parvenir à la neutralité carbone.
Pour autant, et c’est assurément un point fondamental, les salariés des entreprises sont mobilisés. Une récente étude de Civitime indique que 70 % des salariés aimeraient être plus contributifs à la démarche RSE de leur entreprise.

Alain Marty
Il n’y a pas que l’expérience client, il y a aussi l’expérience salarié aussi. Finalement, c’est une expérience globale…

Céline Bayle
Exactement. La digitalisation a autant à voir avec le collaborateur qu’avec le client. Car elle ne fait pas que fluidifier les informations. La digitalisation nous permet aussi de gagner sur le zéro papier, c’est une première chose. De gagner sur le transport des factures, c’est une deuxième chose. Au passage, la robotisation logicielle aussi permet d’accélérer l’exécution des opérations.
Digitalisation et robotisation, ce qui importe, c’est que le numérique libère les acteurs des tâches rébarbatives, lourdes et pénibles. Et que, du coup, ils peuvent se concentrer sur des projets RSE pour l’entreprise.

Alain Marty
Logique. Comme la réduction du gaz à effet de serre, par exemple.

Céline Bayle
Oui. Chez Sage, nous sommes en plein dedans en ce moment. Nous cherchons à aider les entreprises à évaluer leur impact. Il ne suffit pas de le dire, c’est très compliqué.
Jusque-là, le questionnaire RSE relevait plutôt des fonctions finances. Mais, aujourd’hui, c’est toute l’entreprise qu’il faut fédérer autour du projet RSE. C’est pourquoi, à ce titre, la comptabilité dans les ERP permet justement de s’adapter à la comptabilité carbone.
Par exemple, nous sommes capables d’affecter à chaque intrant en production son empreinte carbone. Ou encore, nous savons mesurer et historiciser dans l’ERP le contenu en carbone des énergies employées pendant le processus de fabrication. C’est ainsi qu’à la fin, nous obtenons un bilan carbone général.
Nos solutions allient la puissance et la connexion à tous les processus de l’entreprise. C’est grâce à cela que la comptabilité analytique de nos ERP apporte la finesse attendue par la comptabilité carbone. C’est essentiel et c’est indispensable.

Alain Marty
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