[#Sage On Air] La modernisation des états financiers, un impact stratégique  !

Bien sûr, la modernisation des états financiers consolide une série de mesures techniques circonscrites à la fonction finance. Mais elle répond aussi à un enjeu stratégique pour les entreprises. Développer l’information transverse, indispensable à un meilleur pilotage de la performance financière, comme le rappelle une étude passionnante.

Sage s’engage pour faciliter la transformation des entreprises. [#Sage On Air] explore aujourd’hui la transformation de l’entreprise induite par la modernisation des états financiers.

• Trois objectifs à la modernisation des états financiers
• La conformité à la modernisation des états financiers, un pré-requis
• La cohésion d’entreprise comme effet ultime de la réforme

Trois objectifs à la modernisation des états financiers

Richard FREMDER

Bonjour Thomas JULES. Vous êtes Chef de Produit Transverse chez Sage, dédié au domaine finance.
Le 1^er janvier 2025, le règlement de modernisation des états financiers est entré en vigueur. Comment accompagnez-vous vos clients dans cette modification plutôt substantielle des normes comptables ?

Thomas JULES

Comme vous l’imaginez, nos logiciels sont à jour et conformes par rapport à ce vaste dépoussiérage.

C’est d’autant plus important au regard de l’un des objectifs de cette réforme portée par l’Autorité des normes comptables. En effet, une idée forte est bel et bien de faciliter la digitalisation des comptes annuels des entreprises.

Mais rappelons peut-être brièvement de quoi il s’agit pour expliquer ensuite comment nous avons fait évoluer nos solutions de gestion.

Richard FREMDER

J’allais précisément vous y inviter. Rappelez-nous en effet en quoi consiste la modernisation des états financiers ?

Thomas JULES

D’abord, un mot de l’objectif de cette réforme. Qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler, du point des attendus, celle de la facture électronique.

On peut dire que la modernisation des états financiers poursuit trois objectifs :

• Simplifier la présentation des comptes sociaux et consolidés des entreprises, et améliorer ainsi leur lisibilité pour les tiers : investisseurs, régulateurs et même décideurs en interne.
• Mieux aligner les principes d’élaboration de la photographie de la performance des organisations sur les pratiques internationales ; avec l’idée de faciliter notamment les comparaisons et les classements.
• Faciliter la digitalisation de l’information financière, à tous les stades de son élaboration et jusqu’à sa publication.

Richard FREMDER

Ensuite, les grands principes : rappelez-nous les principales évolutions voulues par l’Autorité des normes comptables…

Thomas JULES

La réforme porte sur quatre évolutions majeures. La première est la disparition des transferts de charges. Ils sont supprimés au profit de comptes par nature qui balaient les différents cas d’usage.

Une nouvelle étape de digitalisation

Thomas JULES

Ensuite, vient la réduction sensible du nombre de modèles pour présenter le bilan et le compte de résultat. Demeurent aujourd’hui seulement deux modèles : le système de base et le système abrégé.

Également, figure la révision de la nomenclature des comptes.

Elle est à la fois :

• Simplifiée
• Complétée
• Davantage alignée sur les standards internationaux

Enfin, il faut parler de la nouvelle définition du résultat exceptionnel. Ce qui constitue, excusez du peu, une première dans la comptabilité française. Disons que, dorénavant, un résultat exceptionnel sera véritablement exceptionnel.

Richard FREMDER

Vous évoquiez la facture électronique : la production comptable en continu qu’elle permettra vient plutôt diminuer l’importance de la clôture…

 Thomas JULES

C’est vrai. Et c’est une évolution autour de laquelle nous sommes très présents. Mais c’est en fait pour nous le même sujet.

Comment, nous, Sage, accompagnons-nous nos clients vers toujours plus d’automatisation, de temps réel et de fiabilité ?

Dans le cas de la facture électronique, nous accélérons et sécurisons la circulation des données de facturation. Et nous ajoutons des services et des connexions pour que nos clients tirent le meilleur parti de ces nouveaux flux.

Dans le cas de la modernisation des états financiers, nous intégrons bien sûr les modifications d’un point de vue de conformité. Mais nous le faisons aussi dans l’optique de l’approfondissement de l’automatisation des opérations.

En fait, c’est une constante :

1. Partir de conditions nouvelles imposées dans la gestion des entreprises
2. Pour faire franchir à nos clients une nouvelle étape de digitalisation. 

La conformité à la modernisation des états financiers, un prérequis

Richard FREMDER

Alors, justement, dans le cas des états financiers, à quoi doivent s’attendre vos clients ?

Thomas JULES

Les réformes de ce type sont à fort impact pour la chaîne de valeur financière des entreprises. C’est pourquoi nous travaillons le plus en amont possible.

C’est aussi notre métier que d’’entretenir une relation de confiance avec les services de l’État et assimilés. C’est la condition pour apporter à nos clients des réponses au rendez-vous en termes de calendrier et de conformité. Et, si possible, avec un truc en plus qui les maintienne dans la course vers moins de saisie et plus de performance.

Concrètement, toutes nos solutions de gestion sont conformes dans leur dernière version. Nos clients sont très attentifs à suivre la feuille de route Sage pour précisément bénéficier d’un logiciel :

• Conforme
• Enrichi de fonctionnalités innovantes.

Au passage, j’entends par solutions de gestion les logiciels dédiés à la comptabilité, comme Sage FRP 1000 ou Sage 100 Comptabilité, mais aussi les solutions de fiscalité, comme Sage 100 États Comptables et fiscaux ou Sage Fiscalité Powered by Invoke.

Pour les solutions disponibles uniquement en SaaS, comme Sage Active ou Sage Intacct, la question ne se pose pas. C’est l’avantage de ce type d’accès que de garantir une conformité automatique.

Richard FREMDER

Comment cette conformité se traduit-elle dans l’usage des solutions au quotidien ?

Thomas JULES

C’est très clair. Nous mettons dans les mains de nos clients des solutions 100 % conformes. Conformes, c’est-à-dire que les opérations sont effectuées selon les normes comptables nouvelles. Celles imposées par le règlement de modernisation des états financiers.

Tandis que les normes supprimées ne sont plus accessibles. 

La cohésion d’entreprise comme effet ultime de la réforme

Richard FREMDER

Dans le cas des états financiers, comment sécurisez-vous vos clients ?

Thomas JULES

La mise à jour réglementaire de nos solutions s’accompagne de nombreux garde-fous. Par exemple, des outils de contrôle de cohérence qui limitent les risques d’erreurs.

Tandis que notre service client est mobilisé pour guider les utilisateurs à propos de la modernisation des états financiers.

Très important, le dispositif d’accompagnement inclut évidemment nos partenaires intégrateurs. En effet, ils composent un réseau de proximité présent partout sur le territoire. Ils aident nos clients à s’approprier les nouvelles pratiques et la logique qui les sous-tend.

Richard FREMDER

Au-delà des aspects techniques, de quoi au fond cette réforme des états financiers est-elle le signe ?

Thomas JULES

À nos yeux, le travail de l’Autorité des normes comptables soutient la performance des entreprises françaises, notre combat au quotidien. Il y a d’abord le rapprochement des pratiques avec d’autres standards, facilitant la comparaison et donc l’émulation.

Ensuite, la modernisation des états financiers favorise la circulation de données plus fraîches et plus fiables. Cela contribue à l’efficacité des processus mais aussi à l’augmentation des femmes et des hommes de l’entreprise.

À cela, il faut ajouter des outils dopés à l’intelligence artificielle, comme notre assistant Sage Copilot. Nos solutions nourrissent une chaîne de valeur vertueuse, avec plus de souplesse et plus d’innovation pour l’entreprise. 

Enfin, mieux partager l’information financière n’est pas seulement un bénéfice pour les banquiers ou les investisseurs.

C’est aussi et sans doute d’abord un bénéfice en interne :

• Fluidifier la diffusion de l’information
• Simplifier la compréhension des grands équilibres financiers

Cela sert évidemment la cohésion autour des objectifs et la qualité et la rapidité de la prise de décision stratégique. 

Richard FREMDER

En conclusion, voici donc la stratégie débusquée derrière ce qui aurait pu apparaître comme une réforme technique !

Merci Thomas JULES d’avoir contribué à cet épisode de CFO Radio. Et à très bientôt pour un nouveau numéro de ce podcast dédié à la fonction finance.

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