Gestion Financière

Dérapage des délais de paiement : éviter la sortie de route !

Le dérapage des délais de paiement redevient d’actualité pour les entreprises. Profitez des solutions Sage pour vous prémunir au maximum.

Dérapage des délais de paiement : éviter la sortie de route !

Le dérapage constaté par l’Observatoire des délais de paiement est sensible. En 2023, le dépassement moyen est passé de 11,7 à 12,7 jours. Soit une dégradation de 8,5 %. La conséquence du dérapage des délais de paiement, pour les entreprises, c’est une captation de trésorerie. Au niveau actuel, on estime à 15 milliards d’euros le cash qui fait défaut. Heureusement, des solutions existent pour éviter de subir.

Le dérapage des délais de paiement retrouve des niveaux préoccupants

Un quart des dossiers traités par le Médiateur des entreprises en 2023 est lié au dérapage des délais de paiement. C’est la première cause de litige interentreprises, avec 1 900 dossiers traités en 2023 contre 1 600 en 20221.

Or, l’affaire est grave ! Selon Frédéric Visnovsky, vice-président de l’Observatoire des délais de paiement, le dépassement des délais augmente sensiblement le risque de défaillance. Il estime à 25 % son poids dans les difficultés constatées1.

De fait, dans une situation de trésorerie un peu tendue, allonger les délais de paiement peut représenter une solution tentante. D’ailleurs, les entreprises qui pratiquent le dérapage des délais de paiement est en augmentation. Toujours selon Frédéric Visnovsky, elles sont passées de 7 à 9 % à dépasser les 30 jours. Tandis que seules 50 % des entreprises respectent les délais légaux et/ou contractuels.

Le dérapage est constaté dans la plupart des pays du continent. C’est pourquoi l’Union européenne a décidé de remplacer la directive de 2011 par un règlement, plus contraignant. Le sujet est en débat au sein des 27. Côté français, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, Olivia Grégoire, annonce des mesures1. Notamment un durcissement des amendes et une mise en application effective du « name and shame« .

Mais le débat sur le bon équilibre des mesures collectives à prendre n’est toutefois pas tranché. En effet, une interdiction brutale de tout dépassement au-delà du délai légal risquerait de déséquilibrer des filières entières. En clair, il faudrait financer d’une façon ou d’une autre les 15 milliards d’euros de dérapage des délais de paiement. Sous peine de précipiter la chute d’entreprises aussi fragiles qu’essentielles pour l’économie. Pas si simple !

Trois mesures à prendre d’urgence pour préserver sa trésorerie

Une action collective et unilatérale pour empêcher le dérapage des délais de paiement est donc loin de faire l’unanimité. C’est pourquoi c’est plutôt vers la mise en place de mesures propres à chaque organisation qu’il convient de se diriger.

Les trois actions à mettre en œuvre visent ensemble à éviter de subir. Mais aussi à inscrire le respect des délais de paiement dans une relation client apaisée. Il ne s’agit pas de s’opposer à ses clients mais bien de faire valoir au bon moment une exigence professionnelle. Pour dire les choses autrement, l’enjeu est de co-piloter le règlement pour mettre hors-jeu tout dérapage.

Quelles sont ces trois actions ?

  1. La prévention, c’est-à-dire une délimitation stricte du risque client en amont de toute transaction.
  2. Le dialogue, via une routine scénarisée de relances qui prévient les dérapages par négligence. Avec un deuxième volet qui organise une riposte proportionnée mais ferme à tout comportement volontairement oublieux. Et une transversalité qui développe la culture du cash.
  3. Le pilotage, au moyen d’une gestion de trésorerie en temps réel qui anticipe les trous d’air le plus tôt possible. C’est le plus sûr moyen de financer au meilleur coût les phases délicates sans mettre à mal sa relation fournisseurs. 

La bonne nouvelle, c’est que la réponse existe pour mettre en place un cycle clients serein. Et prévenir au maximum le dérapage des délais de paiement. Une application digitale de recouvrement couplée à une solution de gestion de trésorerie automatise l’ensemble des étapes. Avec pour résultat l’élimination de la plupart des causes de dérapage sans jamais sortir d’un dialogue personnalisé.

En conclusion, le dérapage des délais de paiement n’est ni une fatalité, ni un sujet forcément collectif. Une approche professionnelle, systématique dans sa routine mais personnalisée dans son traitement, est possible. Aujourd’hui, des solutions comme Sage Recouvrement Créances et Sage Eloficash sont disponibles pour automatiser le recouvrement avec discernement. Tandis qu’une gamme étendue de logiciels de gestion de trésorerie permet une réponse adaptée à chaque situation d’entreprise.

Demain, avec la facture électronique et l’instauration d’une relation interentreprises renouvelée, Sage sera encore présent. Ne pas subir et bénéficier d’un maximum de simplicité est notre valeur ajoutée depuis 40 ans !

1Les Échos ; mars 2024

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