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Réussir sa préparation à la facture électronique

La préparation à la facture électronique figure en haut de l’agenda de toutes les entreprises. Découvrez comment organiser vos priorités pour les 3 ans qui viennent.

Objectif décembre 2026 : la préparation à la facture électronique est dans tous les agendas. Comment s’organisent les entreprises les plus avancées ? Quelles priorités se fixer pour conjuguer préparation à la facture électronique et nouvelle gouvernance des données ?

Des questions abordées lors de la dernière rencontre du Club Clients Sage1 entre l’éditeur et les entreprises présentes. En réponse, des retours d’expérience éclairants et une approche bien balisée de la préparation de la facture électronique…  

Dans cet article :

Le retour d’expérience de deux entreprises

Deux entreprises ont accepté de partager les points-clés de leur préparation à la facture électronique.

La Compagnie Française des Grands Vins (CFGV) est le leader des vins effervescents en France. Résopharma transmet 50 % du milliard de feuilles de soins qui transitent annuellement sur l’ensemble du territoire.

Sébastien Morel est le Directeur administratif et financier de la CFGV. À ses yeux, la facture électronique est une opportunité de changement des pratiques. La perspective l’aide en effet « à convaincre les comptables qu’il est peut-être temps de lâcher les parapheurs et les papiers ! »

Pour Emmanuel Guénu, Directeur Général Adjoint de Résopharma, la préparation à la facture électronique priorise la consolidation des bases tiers. « Nos 22 à 23 000 clients sont identifiés selon une codification propre à la CPAM. Les identifier avec un numéro de SIRET représente un très gros travail de qualification de la donnée ! »

Les trois étapes vers la dernière marche

Christophe Adam, Directeur du Marketing Produits Sage, a animé un atelier complet sur le sujet. Il considère que la préparation à la facture électronique doit être abordée selon trois axes :

  1. Cartographier la partie applicative de son organisation. Pour déterminer en particulier par où passent les factures.
  2. Préparer ses données. La question est plutôt de savoir à qui j’adresse ou de qui je reçois des factures.
  3. Organiser ses processus. Et travailler sur le comment piloter à l’avenir la facturation.

Xavier Paul-Dubois-Taine, Directeur Associé du cabinet Alenium, insiste quant à lui sur l’importance des données. Pour lui, la période de préparation à la facture électronique fournit l’opportunité extraordinaire d’optimiser le cycle de vie des données.

Qu’est-ce que le cycle de vie des données ? Il s’agit de la prise de conscience de la vulnérabilité, de la diversité et de l’exhaustivité des données. « La réforme de la facturation électronique doit apporter une amélioration de la qualité des données au sein des entreprises. Si on parle de partage des données, on parle de système d’information et de gouvernance autour de ces données ».

Le nettoyage des données, au cœur de la préparation à la facturation électronique

La facture électronique donne de la valeur au patrimoine de données de l’entreprise. C’est aussi un enseignement de la réflexion sur la préparation à septembre 2026.

En effet, la base de données tiers se trouve réévaluée de deux manières :

  • En quantité, à travers la suppression des données obsolètes et l’ajout des informations manquantes.
  • En qualité, grâce à la mise en conformité des données conservées.

L’enjeu est de mettre en place un pilotage stable et pérenne de l’amélioration continue. Heureusement, des solutions existent pour :

C’est le cas par exemple de Sage Data Clean & Control, qui propose des contrôles de cohérence, la vérification et l’ajustement des données.

En conclusion, la préparation à la facture électronique se doit d’être rigoureuse mais aussi créative. Elle fournit à la fois l’occasion de fiabiliser la gouvernance des données mais aussi de mieux les partager. Derrière la facture, ce sont tous les processus qui sont invités à un état des lieux.  

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