La gestion de trésorerie et du crédit client dans la même main !

La chaîne de valeur financière d’une entreprise est d’autant plus solide que la gestion de trésorerie et la gestion du crédit client y sont étroitement associées. Pour nombre d’entreprises, cette évidence de principe se matérialise de plus en plus à travers une évolution de l’organisation.

Or, pour aller au bout de l’idée et associer de manière opérationnelle la fonction de trésorerie et la fonction de crédit client, il fallait pouvoir disposer d’une solution digitale intégrée.

La chaîne de valeur financière de bout en bout est désormais une réalité grâce à une plateforme au sein de laquelle la transversalité est la règle et le cash and credit management le principe cardinal :

• La transversalité, un gisement de dynamique d’entreprise
• La continuité du système d’information, un levier de réactivité
• L’interopérabilité de la gestion de trésorerie et de celle du crédit client, une innovation digitale

La sécurisation et la prévisibilité de la trésorerie représentent des pré-requis pour la sérénité de la gestion des entreprises. À plus forte raison en période d’incertitude et de volatilité des marchés et des prix.

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Réunir trésorerie et risque client, un enjeu de transversalité

Historiquement, la gestion de trésorerie est plutôt inscrite dans une dynamique de conquête quand la gestion du risque client est souvent associée à une attitude défensive. La première donne les moyens d’avancer plus vite quand la seconde s’efforce surtout d’éviter de reculer. Très clairement, c’est un modèle d’organisation qui a vécu !

Oui, ce fonctionnement en silo est beaucoup moins dans l’air du temps aujourd’hui. En effet, les entreprises tendent de plus en plus à la transversalité. C’est-à-dire en l’espèce à réunir dans la même main gestion de trésorerie et gestion du crédit client. En anglais, c’est le cash & credit management !

Globalement, les entreprises poursuivent trois objectifs à travers cette évolution de leur organisation :

• Sortir la gestion du crédit client d’une vision comptable pour aller vers une représentation plus dynamique de la mission. Ce qui est sous-tendu par la volonté d’instaurer à tous les étages une culture du cash, c’est-à-dire la volonté d’optimiser à la fois la collecte et l’utilisation de la ressource financière.
• Réunir au même endroit l’ensemble des informations intéressant la trésorerie, soit schématiquement les stocks et les flux. Gagner ne serait-ce qu’un ou deux jours dans la connaissance de la réalité des flux à venir peut souvent faire la différence dans la prise de décision. Inversement, actualiser une prévision en intégrant en temps réel une dégradation de risque peut éviter des engagements funestes ;
• Rapprocher fonctionnellement des ressources humaines potentiellement éloignées par la géographie ou par la pratique du télétravail.   

Fluidifier l’échange de données entre trésorerie et risque client, un gisement de réactivité

La deuxième étape de la transformation de l’organisation de l’entreprise est l’accélération de la circulation et de l’exploitation de l’information. En effet, si, du point de vue de la culture du cash, rapprocher trésorerie et risque client constitue un progrès aux bénéfices établis, la coopération des deux fonctions est conditionnée par la fluidité des échanges de données.

L’expérience malencontreuse d’entreprises dotées d’un excellent carnet de commandes mais confrontées à des difficultés de trésorerie rédhibitoires, dans le bâtiment par exemple, est dans toutes les têtes. Il faut impérativement assurer une continuité optimale dans la circulation de l’information – et dans les faits des très nombreuses informations qui font la valeur de la gestion du risque – pour pouvoir prétendre à la réalité du cash & credit management.

Grâce au machine learning, la gestion du crédit client a fait des progrès d’intelligence considérables en matière :

• D’exploitation des historiques
• De détection fine des anomalies
• Dans la production d’indicateurs sur-mesure

Il est devenu inconcevable qu’une discontinuité du système d’information maintienne une étanchéité de fait avec la fonction de trésorerie !

Inter-opérer trésorerie et risque client, une avancée digitale majeure

Le troisième étage de la fusée, la cheville ouvrière de la chaîne de valeur financière continue, c’est une plateforme digitale unifiée qui allie les fonctions de trésorerie et de risque client au sein d’un même environnement.

Une plateforme digitale unifiée, c’est-à-dire l’alliance de deux applications jusqu’à présent disjointes, relevant d’éditeurs différents et surtout de logiques inconciliables : la gestion de trésorerie d’un côté et la gestion du risque client de l’autre côté. Là est l’innovation digitale ! Pour aller au bout de la démarche de cash & credit management, il fallait en effet disposer d’une solution applicative inédite, associant ERP, solution de gestion de trésorerie et solution de

gestion du crédit client. Cette chaîne de valeur financière unifiée de bout en bout est la seule manière de garantir à la fois :

• La qualité de la donnée
• L’intégration de la donnée
• La mobilité de la donnée     

L’intégration d’une solution complète de trésorerie, de paiement et de communication bancaire et d’une solution avancée de gestion du poste client apporte ainsi la composante digitale à la transversalité de l’optimisation du cash.

En conclusion, la digitalisation de l’organisation n’est aboutie que si le flux de données et d’échange d’informations est à la hauteur de la simplicité des processus qu’elle automatise. En l’espèce, l’intégration portée par le cash & credit management répond parfaitement aux enjeux d’une chaîne de valeur financière unifiée.

Article réalisé avec la collaboration de Najat El Khakkouqi de Covline et Jennifer Serfati de Hart Group