Directive CSRD : merci à la transformation digitale !
La directive CSRD s’applique depuis le premier janvier 2024. Découvrez en quoi une transformation digitale aboutie est un atout pour la mettre en œuvre.
La nouvelle directive CSRD est applicable depuis le 1er janvier 2024, d’abord par les organisations les plus étendues. À terme, on estime à 6 000 les entreprises françaises éligibles à cette obligation. Sans compter leurs partenaires et sous-traitants, concernés par capillarité.
Contrainte supplémentaire, la directive CSRD ? Voire ! La fin du greenwashing et une meilleure maîtrise des risques en sont de réels bénéfices. Alors qu’une digitalisation bien conduite y trouvera une nouvelle application.
Directive CSRD : les entreprises ont beaucoup à gagner
La directive CSRD met fin à ce qui pouvait parfois apparaître comme une distorsion de concurrence. En effet, la nouvelle directive européenne exige des entreprises éligibles une information détaillée, vérifiée et normalisée sur leur engagement en matière environnementale, sociale et de gouvernance (critères ESG).
Ainsi, cette contrainte forte sur la forme comme sur le fond rétablit une forme d’égalité. En effet, elle exigera un effort inversement proportionnel à la sincérité de l’engagement ESG conduit jusqu’alors.
Par ailleurs, la directive CSRD instaure ce que l’on appelle la double matérialité :
- Les entreprises doivent décrire leur impact sur la société et sur l’environnement. C’est la matérialité d’impact.
- La directive leur demande d’analyser en quoi les enjeux de durabilité percutent leur performance économique. Il s’agit de la matérialité financière.
L’analyse de cette double matérialité constitue une approche innovante et globale. En effet, elle vient renforcer la vigilance relative aux risques et opportunités affectant la chaîne de valeur.
Pour les entreprises jusqu’alors exclues de la directive NFRD (Non Financial Reporting Directive), cette contrainte forte offre aussi un cadre précis pour gagner :
- En sécurité
- En légitimité
Un bonus pour les entreprises les plus engagées dans la transformation digitale
Concrètement, la directive CSRD s’applique à partir de l’exercice fiscal 2025, portant sur l’activité 2024. Il n’est donc clairement pas trop tôt pour mettre les organisations éligibles en ordre de marche. La CSRD, c’est un bon usage des données qu’il faut collecter au bon endroit, traiter, agréger et partager.
Par exemple, pour le volet environnemental, il y a cinq thématiques à traiter :
- L’empreinte carbone
- L’eau et les ressources marines
- Les pollutions
- Les matières premières et l’économie circulaire
- La biodiversité et les écosystèmes.
L’ERP constitue une ressource pour collecter, centraliser et partager l’information. Aussi, les organisations qui ont choisi de mettre en place un système d’information unifié et automatisé ont une longueur d’avance.
En effet, la mise en place de la directive peut réclamer une longue période d’appropriation. Ou induire le recours aux services de consultants pendant plusieurs semaines.
La mise en conformité avec la directive CSRD implique d’adopter une nouvelle façon de penser. Avec des engagements partagés et du pilotage. C’est pourquoi, pouvoir s’appuyer sur un ERP de dernière génération fait gagner du temps et de l’énergie.
Le fichier FEC, au cœur de l’application de la directive CSRD
Le fichier des écritures comptables (FEC) réunit l’ensemble des données de gestion de l’entreprise, de manière sécurisée et normalisée. Bien sûr, ces données sont uniquement financières. Mais elles constituent une source précieuse à partir de laquelle il est possible d’extrapoler des données extra-financières.
Un ERP, comme Sage X3 par exemple, va apporter deux ressources pour simplifier la mise en application de la directive :
- La centralisation de toutes les données financières.
- L’extraction automatisée de données non financières à partir de ces données de gestion. Par exemple, déduire la consommation d’eau à partir des factures des fournisseurs.
Cependant, un retraitement sera nécessaire pour passer de données financières à des données non financières. En effet, pour documenter chacune des thématiques de la directive CSRD, il faudra un peu plus qu’une simple correspondance de données.
Mais c’est là où la richesse de l’écosystème de partenaires Sage donnera toute sa mesure. En effet, chaque partenaire dispose d’une connaissance experte d’un secteur économique et de ses mécanismes. C’est une bonne base pour le travail d’adaptation nécessaire à la mise en conformité.
En conclusion, la directive CSRD vient renforcer les entreprises authentiquement engagées. Et donne de nouvelles ressources pour anticiper les crises à venir. De plus, il faut voir dans cette directive une nouvelle bonne raison d’approfondir sa transformation digitale.
Ces articles peuvent également vous intéresser :