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[#Sage On Air] Cyber-sécurité : un laboratoire en première ligne

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La contribution des solutions de gestion démontrée par les retours d’expérience des clients.
En une série d’épisodes diffusés sur Sage On Air, la chaîne podcast dédiée aux enjeux de la gestion des entreprises, Sage explore en profondeur les bénéfices de l’automatisation.
Aujourd’hui : la cyber-sécurité, renforcée grâce à une plateforme avancée de trésorerie…

La sécurisation et la prévisibilité de la trésorerie représentent des pré-requis pour la sérénité de la gestion des entreprises. À plus forte raison en période d’incertitude et de volatilité des marchés et des prix.
D’autres articles sont parus sur Sage Advice à propos de la réduction des risques affectant la trésorerie d’entreprise. À lire également :

Richard Fremder
Bonjour Alexandre Martinez.
Vous êtes Directeur Marketing chez Sage, en charge de l’acquisition de nouveaux clients.

Aujourd’hui, nous parlons de gestion de la trésorerie. En abordant un sujet ultra-sensible en ce moment : la cyber-sécurité.

Alexandre Martinez
Ultra-sensible à juste titre ! Selon la dernière étude globale en notre possession, celle du Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique, 9 entreprises françaises sur 10 ont déjà été victimes d’une cyber-attaque. Et qu’en moyenne, une fraude qui aboutit coûte 100 000 euros par entité légale.

Au demeurant, les entreprises sont sensibilisées, sinon parfaitement préparées. Le dernier baromètre de la Trésorerie que nous avons publié, le 4ème du nom, paru ce trimestre, est éloquent. Pour 47 % des trésoriers, la protection contre la cyber-fraude est la priorité numéro 1.

Au passage, la DFCG et l’AFTE ont produit des guides d’auto-défense très précieux. Bref, la cyber-sécurité, c’est clairement le sujet du moment !

Richard Fremder
Pour traiter de cette question, vous avez choisi de vous appuyer sur un retour d’entreprise : Virbac. Qui est Virbac ?

Alexandre Martinez
Virbac, c’est une entreprise mondiale, qui innove dans la santé animale depuis 1968 ! Créé à Nice, Virbac y dispose toujours de son siège et d’une unité de production dédiée à la pharmacie et à la biologie. Et bientôt de son centre d’excellence mondial en biologie, un investissement à 50 millions d’euros livrable fin 2026.

Virbac, c’est aussi 2 autres sites industriels en France et une quinzaine d’usines à l’étranger, pour un chiffre d’affaires global qui dépasse depuis 2021 la barre du milliard d’euros.

On parle du 8ème laboratoire mondial de santé animale. Présent dans plus de 100 pays, le groupe est coté à la bourse de Paris et emploie 6 000 personnes.

Animateur
Une ETI française qui réussit remarquablement, donc. Mais aussi sans doute une entreprise particulièrement exposée au risque cyber…

Alexandre Martinez
Malheureusement, c’est la rançon du succès. Une entreprise internationalisée, en croissance, avec de nombreux sites industriels, des interactions forcément très nombreuses avec un tas d’autorités et d’organismes, c’est une entreprise exposée.

Heureusement, Virbac, c’est aussi une entreprise particulièrement consciente des risques. Qui est dotée d’une fonction trésorerie puissante, capable de porter à l’échelle du groupe le message des bonnes pratiques de vigilance. En plus bien sûr d’avoir depuis longtemps opté pour une solution de gestion de trésorerie efficace, qui lui donne un regard sur l’ensemble des mouvements.

Ce regard s’est d’ailleurs récemment enrichi d’un module de communication bancaire, précisément pour améliorer le contrôle sur l’ensemble de la chaîne.

Richard Fremder
Quelle peuvent être les réponses concrètes d’une solution de gestion de trésorerie aux défis vertigineux de la cyber-malfaisance ?

Alexandre Martinez
Dans le cas de Virbac, la réponse est multiple. L’entreprise dispose désormais d’une plateforme de dernière génération pour gérer sa trésorerie, qui conjugue solution de gestion de cash et outil de rapprochement bancaire. Que son partenaire Finopsys a su doter des modules complémentaires indispensables.

En effet, à cette plateforme, sont connectées des applications de communication bancaire, de signature électronique, de sécurisation des échanges interbancaires certifiée Swiftnet, de saisie des paiements et d’authentification des tiers. Tout cela fonctionne évidemment dans un contexte international, en particulier dans les nombreux pays où Virbac a des intérêts.

Ce qu’il faut souligner dans ce projet, c’est la dimension collective de la cyber-sécurité. Au sens où la solution de TMS donne vie à un véritable réseau social de trésorerie. Par exemple, l’application de signature électronique est accessible via un portail. Ce qui permet à 35 personnes dans le monde d’authentifier des fichiers de paiement et de prélèvements SEPA SDD depuis le terminal de leur choix, y compris mobile.

Ainsi, en réponse à l’exigence portée par Valérie Mourot, la trésorière Groupe de Virbac, ce projet s’inscrit dans un contexte de garanties très élevées dans le domaine de la sûreté des flux, et intègre les nouvelles contraintes en matière de KYC.

Richard Fremder
Vous l’avez posé d’emblée : la cyber-sécurité, c’est une affaire de technologie mais c’est aussi une affaire de comportement, de vigilance et d’application des règles…

Alexandre Martinez
Je dirais que la cyber-sécurité, en matière de trésorerie en l’espèce mais pas seulement, est une question de technologie au service des femmes et des hommes en responsabilité. C’est pourquoi une plateforme moderne de gestion de trésorerie ne peut s’envisager que dans une optique collaborative. Avec une dimension importante d’authentification des utilisateurs et de mise en place de boucles de validation efficaces.

Au passage, rien ne sert de disposer de la solution la plus efficace au monde si personne n’en tire le meilleur profit. C’est pourquoi la question de l’ergonomie est centrale dès que l’on aborde la vie réelle. Virbac, ne s’y est évidemment pas trompé, qui a spécifié dans son cahier des charges son souhait de mettre à la disposition de ses équipes de par le monde un outil intuitif et facilement accessible, c’est-à-dire accessible en ligne.

Richard Fremder
La lutte contre la fraude, contre tous les types de fraudes, est vraiment une demande partagée par toutes les entreprises. Comment se matérialise chez Virbac la vigilance au quotidien ?

Alexandre Martinez
Valérie Mourot supervise directement la mobilisation des acteurs autour des risques de fraude. C’est à ses yeux un combat permanent que d’entretenir la vigilance des collaborateurs impliqués dans le processus Procure to Pay dans le monde entier. Mais Virbac s’assure que le message n’est pas cantonné à la fonction trésorerie. Par exemple, les directeurs financiers des filiales sont régulièrement invités à rappeler autour d’eux les bonnes pratiques. Tandis qu’une veille des méthodes employées par les acteurs malveillants est largement partagée au sein de l’entreprise.

Un phénomène récent, massivement étendu à la faveur de la pandémie, vient compliquer encore l’équation de la cyber-sécurité : le télétravail. Qui en particulier est largement et durablement pratiqué au sein du laboratoire. Le télétravail est évidemment un aspect intégré dans les procédures de sécurité en vigueur chez Virbac. D’où l’intérêt de disposer d’une solution accessible en ligne de manière sécurisée.

Richard Fremder
La question au départ était : peut-on vraiment faire confiance à une solution de trésorerie pour assurer la cyber-sécurité. C’est plutôt oui mais avec beaucoup de pédagogie ?

Alexandre Martinez
Exactement. Encore une fois, notre métier à nous éditeurs, c’est de concevoir des solutions que les gens utilisent. Et, je me permets de l’ajouter car c’est notre credo chez Sage, qui les utilisent avec plaisir. Pour que le réseau numérique soit un réseau de confiance, il faut que chacun comprenne sa responsabilité, bien sûr, mais dispose aussi des moyens de l’exercer dans le contexte qui est le sien.

Beaucoup d’acteurs hors trésorerie sont finalement impliqués dans ce réseau de confiance. Cela signifie que les outils de trésorerie éventuellement employés de loin en loin doivent être intuitifs. Cela signifie aussi que la gestion de trésorerie doit être parfaitement connectée – et rigoureusement protégée par des filtres adéquats – au reste des fonctions de l’entreprise.
Pour que la sécurité soit l’affaire de tous, il faut que les outils le soient aussi !

Richard Fremder
Je crois pouvoir dire que le message est passé !

Merci Alexandre Martinez d’avoir contribué à cet épisode de CFO Radio.

Et à très bientôt pour un nouveau numéro de ce podcast dédié à la fonction finance.

De la même série d’émissions, à découvrir dans le podcast Sage On Air :