Gestion Financière

[#Sage On Air] L’innovation digitale au service de la fonction finance

Dans ce podcast Alexandre Martinez vous explique les bénéfices l’innovation digitale à travers des retours d’expérience.

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L’innovation digitale se déploie sur tous les terrains au bénéfice de la fonction finance. Pour quels bénéfices ? À quelles conditions ? Les réponses dans ce nouveau podcast de Sage.

Sage s’engage pour faciliter la transformation des entreprises. [#Sage On Air], le podcast dédié aux enjeux de gestion des entreprises, explore aujourd’hui l’innovation digitale.

Au sommaire de ce numéro :

L’innovation digitale, un bond en avant de l’intelligence collective

Richard Fremder

Bonjour Alexandre Martinez. Vous êtes Directeur Marketing chez Sage, en charge de l’acquisition de nouveaux clients. L’intelligence artificielle fait peur ou fascine. Et sans doute un peu des deux à la fois. Nous allons voir aujourd’hui dans quelle mesure l’IA peut apporter quelque chose de nouveau à la fonction finance. En préparant cette émission, vous m’avez d’ailleurs fait remarquer combien était longue la liste des innovations digitales. Elles ont progressivement transformé le quotidien des équipes finance.
Commençons voulez-vous pour mettre en perspective l’IA avec toutes les innovations qui l’ont précédée…

Alexandre Martinez

Bien volontiers ! Je crois que les premières à avoir eu un impact significatif sont celles qui ont globalement stimulé l’intelligence collective. On peut citer par exemple le Cloud, les outils de BI et la mobilité.

Une autre génération d’innovations digitales agit plutôt au niveau de la productivité et de la fiabilité. Elle apporte :

  • La dématérialisation, grâce à la lecture automatique de documents
  • L’automatisation via des robotisations type RPA.

Citons encore :

  • La prise en charge de la traçabilité, à travers le recours à la blockchain
  • La captation de données structurées, via l’Internet des Objets
  • L’interopérabilité des applications, grâce à des API de plus en plus avancées

L’intelligence artificielle ajoute à toutes ces solutions technologiques un surcroit de puissance d’analyse et de discernement dans les contrôles.

La fonction finance, périmètre friand d’innovation

Richard Fremder

L’IA intervient donc dans une fonction déjà très transformée, c’est le moins que l’on puisse dire. À l’aide de retours d’expérience clients, êtes-vous en mesure d’illustrer les changements les plus marquants ?

Alexandre Martinez

Certainement. Pour autant, pour évaluer le chemin qui reste à parcourir, je voudrais mentionner une récente étude publiée par Markess. 25 à 30 % des processus financiers des PME et ETI seraient encore pilotés par tableurs !

Mais regardons maintenant ce qui a été accompli. Nous voyons que la fonction finance constitue un formidable terrain de jeu pour l’innovation digitale. Notamment pour l’automatisation des processus et la dématérialisation des flux.

Richard Fremder

Arpentons ensemble ce terrain de jeu, si vous le voulez bien !

Alexandre Martinez

Du côté de la dématérialisation tout d’abord, je voudrais mentionner les progrès technologiques énormes réalisés sur la reconnaissance des factures. L’IA, notamment, garantit aujourd’hui un taux de reconnaissance qui dépasse les 95 %.

Ensuite, il faut parler de l’ERP augmenté, boosté à l’automatisation robotisée des tâches. Par exemple, pour la RATP, nous avons robotisé la création des immobilisations, en masse et en temps réel. Sage X3 gère plus d’1 million de fiches immobilisation. 

Concrètement, le robot accède au portail qui centralise les factures d’immobilisations et crée les fiches dans l’ERP. Au passage, il récupère les informations pour définir le mode d’amortissement.

Au final, tout le monde s’y retrouve avec un triple bénéfice :

  • Performance économique
  • Réduction des risques
  • Suppression de tâches pénibles pour les collaborateurs

Enfin, nous pouvons encore évoquer l’accélération des clôtures.

Un cocktail de capacités explique ce résultat :

  • Dématérialisation
  • Intégration de données issues de sources multiples
  • Temps réel
  • Robotisation
  • Intelligence artificielle sur les pré-contrôles

Le résultat, c’est une clôture périodique réduite à quelques jours. 

Des gains économiques mesurables

Richard Fremder

Selon vous, quels sont les avantages de cette automatisation en termes économiques ?

Alexandre Martinez

En moyenne, on estime à cinq euros par facture le gain financier de la dématérialisation. Mais nos clients insistent également sur l’augmentation de la qualité et donc sur la réduction des erreurs. Moins d’erreurs, c’est moins de litiges et une meilleure visibilité sur la trésorerie.

Et tout cela sur de grands volumes. Par exemple, Malherbe est le 3e transporteur français, avec une vingtaine d’agences et 750 véhicules. L’entreprise traite 110 000 factures et 180 000 documents annexes chaque année.

Également, l’avantage économique de l’innovation digitale de la fonction finance, pour les entreprises, passe par l’amélioration de la productivité. Les outils numériques et les plateformes de collaboration permettent en particulier de travailler efficacement à distance, avec des équipes dispersées. Au passage, dans les métiers en tension sur le recrutement, c’est devenu un argument qui compte !

La contribution à la sécurité de l’innovation digitale

Richard Fremder

La conformité est aussi un argument souvent mis en avant pour décrire les bienfaits d’une transformation digitale aboutie. Qu’en pensez-vous ?

Alexandre Martinez

La digitalisation produit de la donnée, en quantité et en qualité. C’est pourquoi mettre en place un cercle vertueux basé sur l’exploitation de cette donnée est important. Cela fait gagner en rapidité de prise de décision, dans un contexte changeant.

Mais vous avez raison de souligner l’apport de l’innovation technologique en matière de conformité. Et d’ailleurs de sécurité des données, qui va souvent de pair. Par exemple, un ERP comme Sage X3 garantit la conformité au RGPD et prépare l’instauration de la facture électronique. La qualité des déclarations fiscales est aussi typiquement une conséquence positive du recours à ce type de solution. Sous réserve bien sûr de respecter le programme des montées de version.

En matière d’innovation digitale au service de la cybersécurité, c’est le Cloud qu’il faut mettre en avant. En effet, il confère une excellente capacité de stockage dans un environnement sécurisé et répliqué. Le Cloud renforce aussi les possibilités d’analyse, de traitement et de restitution des données.

Et nous retrouvons d’ailleurs des enjeux de conformité, dans un contexte de reporting ESG. En effet, le traitement des données demande beaucoup de puissance.
Notre client Ynsect, par exemple, est une société innovante qui élève des insectes et les transforme en compléments protéinés. Engagée pour réduire la pression sur notre planète, elle s’est dotée d’un ‘’Pôle impact’’, en charge de maîtriser l’empreinte carbone. Ils passent par Sage X3 pour analyser les flux financiers et convertir les données de gestion en données écologiques. Et ce, sur tout le périmètre de la société, au niveau de la production, des ressources et des prestations de service.

La transformation du métier, corollaire de l’innovation

Richard Fremder

Il y a également toute la dimension de lutte contre la fraude. Quels exemples avez-vous sur ce sujet ?

Alexandre Martinez

La dématérialisation et l’automatisation augmentent la qualité des données. C’est pourquoi elles limitent naturellement les erreurs et les possibilités de fraude. À cela, s’ajoutent les API de nouvelle génération, qui permettent l’intégration de modules complémentaires dans nos solutions de gestion.

Ces modules ont principalement 2 fonctions :

  • Réaliser des audits, des contrôles automatisés et de l’analyse des transactions avec de l’IA. Le but est de détecter les anomalies financières et les fraudes, contribuant ainsi à renforcer la sécurité financière. C’est le cas du Laboratoire Théa, qui ausculte, avec l’application Supervizor, 100 000 écritures sur une trentaine de filiales.
  • La deuxième fonction est le contrôle des données bancaires ou de solvabilité des tiers. Et ce, en temps réel, pour prévenir la fraude au virement.

L’innovation digitale limite clairement le risque de fraude. D’ailleurs, les États l’ont bien compris. C’est le fondement de l’instauration de la facture électronique.

Richard Fremder

Un point important pour ceux qui nous écoutent, c’est la transformation du métier de DAF…

Alexandre Martinez

Chez Sage, nous regardons le DAF comme le dompteur de la donnée. En effet, grâce à l’innovation, la fonction finance est derrière l’agilité stratégique et la rapidité de prise de décision. Le management de la donnée est la cheville ouvrière de la transformation des organisations. Et le DAF en est naturellement l’architecte.

Richard Fremder

Voilà un message qui va ravir nos auditeurs ! Merci Alexandre Martinez d’avoir contribué à cet épisode de CFO Radio consacré à l’innovation digitale.

Et à très bientôt pour un nouveau numéro de ce podcast dédié à la fonction finance.

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