Gestion Financière

17 termes comptables à maîtriser si vous êtes travailleur indépendant, entrepreneur ou dirigeant de TPE

La compréhension de certains termes comptables est très importante pour les entrepreneurs, les travailleurs indépendants ou les chefs de petites entreprises.   

C’est le cas pour certaines prises de décision, puisqu’elles sont basées sur leurs propres informations comptables ou celles d’autres entreprises et institutions.

Cette compréhension est également nécessaire pour pouvoir collaborer aux tâches de planification et de contrôle mais aussi pour être en conformité avec certaines obligations comptables et fiscales.  Elle améliore également leur culture d’entreprise.  

Sur l’ensemble des termes comptables, outre ceux propres à la comptabilité analytique, certains revêtent une importance particulière, comme ceux liés à la comptabilité financière, car ils constituent la principale lettre d’introduction aux tiers. 

Sommaire :

Pourquoi avez-vous intérêt à connaître certains termes comptables ?

 Les termes comptables ont une définition formelle, que l’évolution réglementaire nuance généralement au fil du temps. Cette définition vise à délimiter certains aspects de la vie des entreprises en vue de les quantifier. Grâce à ce cadre, nous pouvons établir, non sans certaines limites, dans certains cas importants, des analyses et des comparaisons. 

Il existe de nombreux termes comptables. Certains sont intégrés dans le langage courant de mais leur emploi est parfois erroné. Ainsi, par exemple, de nombreuses personnes ont du mal à différencier une recette, d’un revenu ou encore un paiement, d’une dépense.

Comprendre les termes du monde des entreprises et le rôle du comptable : une formule indissoluble

Le rythme de vie de l’entrepreneur, du travailleur indépendant ou d’un dirigeant de TPE est vertigineux.

La collaboration avec un expert-comptable et, le cas échéant, avec le service comptable de votre l’entreprise est cruciale.  

Le comptable a notamment pour mission, de décrypter les informations comptables afin qu’elles puissent être comprises par la direction. Il constitue donc la clé de voûte de l’entreprise. Dans de nombreux cas, le doute s’installe et des questions complexes se posent. Et souvent, ces questions feront l’objet de décisions importantes qui exigeront l’attention des gérants et des propriétaires.  

Pour qu’il y ait une bonne communication entre le personnel comptable interne ou externe et le reste de l’entreprise, il est important que la direction dispose d’un minimum de connaissances. Il ne s’agit pas de connaître toutes les normes comptables nationales et internationales, les résolutions et consultations administratives et la jurisprudence. Il s’agit plutôt d’avoir une idée générale sur les concepts les plus courants du langage comptable.   

Les 17 termes comptables incontournables 

Tous les termes comptables peuvent être intéressants. Plus vous en saurez et mieux vous les maîtriserez, plus il vous sera facile de travailler dans votre domaine.

Cependant, il y en a qui ont plus d’utilité, dont on peut dire qu’il est essentiel de les garder en tête. Examinons les principaux termes.  

1. L’actif   

Les actifs sont les biens que l’entreprise possède, mais également les droits. Par exemple, une machine est un actif, mais c’est également le cas d’autres éléments intangibles comme un droit de brevet.  

On peut dire que ce sont les investissements que l’entreprise a réalisés.

Et… qu’est-ce qu’un ACTIF REPORTÉ ?  

Il s’agit des frais reportés, c’est-à-dire des frais payés d’avance. Cela représente à la fois les coûts et les dépenses qui seront consommés par l’entreprise dans le futur mais qui sont payés à l’avance.  

2. Le passif   

Le passif représente le financement de l’entreprise. Tout ce qui a été investi a dû être financé d’une manière ou d’une autre.  De manière générale, le passif comprend à la fois l’argent qui appartient aux propriétaires de l’entreprise et les dettes.  

Dans un sens plus restreint, le passif désigne uniquement les dettes.

3. Les fonds propres   

Les fonds propres sont la partie de l’entreprise qui a été financée avec de l’argent appartenant à ses propriétaires. 

Ces fonds comprennent ce qui a été investi lors de la constitution de l’entreprise, ce qui a été apporté ultérieurement dans des augmentations de capital successives et les bénéfices qui ont été conservés dans l’entreprise, au lieu d’être distribués aux actionnaires.

4. La valeur nette   

Traditionnellement, les concepts de fonds propres et de valeur nette sont considérés comme pratiquement synonymes.  

Cependant, le Plan comptable Général considère la valeur nette comme étant un concept plus large.  

Outre les fonds propres, les subventions, dons et legs et certains ajustements comptables apportés à certains instruments financiers font partie de la valeur nette. 

5. Le financement externe   

Le financement externe correspond aux dettes de l’entreprise. Il s’agit, par exemple, de financements bancaires ou, dans le cas de certaines grandes entreprises, de l’émission d’obligations, de billets de trésorerie et d’autres titres de créance.  

De même, le financement externe comprend ce qui est dû aux fournisseurs, au Trésor public, à la sécurité sociale, les salaires… 

6. Les revenus  

Les revenus sont les augmentations de la valeur nette de l’entreprise qui ne proviennent pas des contributions des propriétaires. Ils coïncident avec les recettes, mais pas nécessairement.  

Par exemple, le remboursement d’une somme d’argent qui nous est due représente une recette, mais pas un revenu qui augmente la valeur nette.

7. Les dépenses   

Les dépenses sont des diminutions de la valeur nette de l’entreprise qui ne sont pas encourues par les propriétaires. Par exemple, une réduction de capital, si elle implique le remboursement d’apports, implique un paiement qui ne constitue pas une dépense.

Et… la TVA ACQUITTÉE ?  

La TVA joue un rôle majeur dans les revenus et les dépenses. Plus précisément, la TVA acquittée est la TVA payée par l’entreprise pour un service ou lors de l’achat d’un produit. 

8. Le bilan   

Le bilan est une sorte de « photographie » de la composition des capitaux propres de l’entreprise à un moment donné et de la manière dont ils ont été financés.  Il est généralement établi à la fin de l’exercice.

Qu’est-ce que la BALANCE DE VÉRIFICATION ?  

Il s’agit simplement d’un document qui vous aidera à disposer de données précises pour garantir que l’enregistrement des événements économiques tout au long de l’exercice a été effectué correctement.  

9. Le compte de résultat   

Contrairement au bilan, il ne mesure pas ce qui se passe à un moment précis, mais sur l’ensemble d’une période comprise entre deux moments, généralement l’ouverture et la clôture de l’exercice.  

Il recueille tous les revenus et toutes les dépenses.

10. Le tableau des flux de trésorerie  

Il s’agit d’un état comptable qui analyse l’origine des recettes et l’affectation des paiements.  

Les différents mouvements sont analysés en fonction des différents types d’activités.

11. Le rapport   

Le rapport est un document explicatif qui apporte des précisions et des détails permettant de mieux comprendre la situation de l’entreprise.  

Il est divisé en un certain nombre de rubriques, où des notes sont effectuées et viennent compléter ce que nous savons à travers d’autres états financiers, tels que le bilan et le compte de résultat

12. Les comptes annuels   

Les comptes annuels sont un ensemble de documents destinés à refléter la situation et l’évolution de l’entreprise.  

Pour les tiers extérieurs à l’entreprise, il s’agit de l’une des approximations les plus facilement accessibles de la réalité de l’entreprise.  Il existe donc une obligation de les formuler et de les déposer au registre du commerce.  

Les normes exigent différents formats de comptes annuels en fonction des caractéristiques de l’entreprise. 

13. La consolidation comptable  

Il s’agit d’une opération qui vise à présenter des informations comptables se rapportant non pas à une entreprise individuelle, mais à un groupe.  

Il s’agit en général d’entreprises placées sous le même contrôle, c’est-à-dire une société mère et ses filiales. 

14. Le fonds de roulement   

Le fonds de roulement est la partie du financement à long terme de l’entreprise qui sert à financer non seulement les investissements à long terme, mais aussi une partie des investissements à court terme. 

L’objectif est ainsi d’éviter de devoir céder des investissements à long terme pour faire face à des dettes à court terme.

15. Les provisions   

Les provisions couvrent les dépenses qui sont susceptibles d’être encourues par l’entreprise, mais pour lesquelles il existe une incertitude quant au montant ou à l’échéance.  

Dans un sens plus large, la provision peut également être utilisée lorsque des pertes de valeur sont enregistrées sur des actifs qui peuvent être réversibles.  

Cette deuxième conception du terme était plus couramment utilisée dans le cadre de l’ancien plan comptable général, mais elle est encore utilisée dans un langage un peu plus familier.

16. Les réserves   

Ce sont des chiffres qui appartiennent aux fonds propres. La plupart proviennent des bénéfices non distribués, bien qu’ils puissent provenir de modifications comptables, et peuvent avoir des fonctions différentes.  

Il s’agit notamment des contributions volontaires, qui constituent un moyen important d’appliquer le résultat obtenu au financement de l’entreprise.

17. Le livre-journal   

Il s’agit d’un livre comptable dans lequel les transactions sont enregistrées par ordre chronologique.  

C’est un livre obligatoire. Normalement, les transactions doivent être enregistrées au jour le jour, mais la loi permet également, dans certains cas, de les regrouper sur des périodes plus longues.  

Le livre-journal doit faire l’objet d’un processus de légalisation au registre du commerce afin d’en garantir l’authenticité. 

En conclusion, que vous soyez travailleur indépendant, entrepreneur et dirigeant d’un TPE, l’amélioration de votre culture comptable se traduira directement par une augmentation de votre capacité à communiquer avec les autres, à utiliser un logiciel comptable approprié et à comprendre le contexte interne et externe dans lequel vous devrez prendre des décisions.   

L’utilisation d’un logiciel de gestion et/ou d’un logiciel de comptabilité facilitera la saisie d’informations, le contrôle des factures, des paiements, des encaissements et des flux de trésorerie.

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