Lecture en cours

Lecture en cours

Comptabilité générale : définition

Définition

Comptabilité générale : définition

La comptabilité générale consiste à répertorier tous les mouvements financiers en provenance et à destination de l’entreprise, c’est-à-dire toutes les entrées et sorties monétaires, par poste et par date. Elle fait partie de la comptabilité, au même titre que la comptabilité auxiliaire, qui renseigne sur la solvabilité de l’entreprise, et la comptabilité analytique, qui permet d’analyser la rentabilité par ligne de produits ou services.

La comptabilité générale est une obligation pour toutes les entreprises commerciales et industrielles, conformément à l’article L123-12 et suivants du Code de commerce. Elle obéit à des règles strictes et à une nomenclature inscrite au Plan Comptable Général (PCG). Toutefois, certaines micro-entreprises, telles celles relevant du régime fiscal micro-BIC ou micro-BNC, bénéficient de modalités simplifiées. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à un expert-comptable.

À quoi ça sert ?

Les documents comptables, appelés états financiers, sont principalement de trois ordres :

Ils contiennent de nombreuses données relatives à l’activité de l’entreprise, telles que :

Les états financiers offrent une photographie de la situation financière d’une entreprise à l’issue d’un exercice comptable dont la durée est généralement de douze mois. Ils permettent de se forger une opinion fiable sur la santé financière de l’entreprise, et notamment sur sa trésorerie, sa rentabilité, sa situation patrimoniale, sa capacité d’investissement…

Ces données, centralisées dans des logiciels de comptabilité, vous permettent :

  • De bénéficier à tout moment et en tout lieu d’informations utiles
  • D’établir un diagnostic financier en temps réel de votre entreprise
  • De décider vite et bien.

Les 15 grands principes de la comptabilité générale

Afin d’homogénéiser la gestion comptable des entreprises françaises, de grands principes ont été introduits par le biais du Code de Commerce et du Plan Comptable Général :

  • Le principe de bonne information : les informations contenues dans les comptes doivent permettre au lecteur de bien les comprendre. Dans cette optique, il appartient à toute entreprise de procéder à la publication de ses comptes annuels auprès du Greffe du Tribunal de Commerce.
  • Le principe de régularité : respect des dispositions législatives et réglementaires en matière de comptabilité générale. Il est complété par le principe d’image fidèle, qui nous rappelle que le respect de ces règles est nécessaire mais pas suffisant. La comptabilité générale doit également mentionner, loyalement, toute information permettant à des tiers de jouir d’une perception exacte de la situation économique de l’entreprise. L’image fidèle doit être fournie globalement par les états financiers, c’est-à-dire par le bilan, le compte de résultat et l’annexe.
  • Le principe de l’importance relative a pour objectif de ne pas faire apparaître, en comptabilité générale, que les informations les plus significatives.
  • Le principe de sincérité consiste en l’application de bonne foi des règles et principes comptables. Les résultats comptables de l’entreprise doivent refléter la réalité de sa situation économique.
  • Le principe de clarté :  les informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique et le libellé adéquats.
  • Le principe de vérifiabilité : les données comptables doivent pouvoir être vérifiées au moyen de documents fiables (factures par exemple).
  • Le principe de continuité d’exploitation : le commerçant (personne physique ou morale) est présumé poursuivre ses activités de manière indéfinie. Il doit établir ses états financiers dans la perspective d’une poursuite normale de ses activités.
  • Le principe des coûts historiques concerne la valeur des biens au moment de leur entrée dans l’entreprise. A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale et les biens produits à leur coût de production.
  • Le principe d’indépendance des exercices : seuls les résultats réellement réalisés au moment de la clôture d’un exercice peuvent être enregistrés dans les comptes annules dudit exercice.
  • Le principe de non-compensation repose sur la nécessité d’enregistrer chaque opération, en différenciant les produits des charges mais également l’actif du passif.
  • Le principe de permanence des méthodes impose l’utilisation de techniques comptables identiques d’un bilan annuel à l’autre.
  • Le principe de prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique invite à accorder davantage d’importance au fond qu’à la forme. En vertu de ce principe, un enregistrement doit être conforme à sa réalité économique et non à sa forme juridique. Prenons l’exemple d’une entreprise qui utilise des locaux loués en crédit-bail. Elle doit inscrire ces locaux à l’actif de son bilan même si elle n’en est pas juridiquement propriétaire.
  • Le principe de prudence consiste à anticiper toute perte à venir mais à ne jamais le faire avec les profits à venir. Concrètement, une entreprise est tenue d’enregistrer comptablement les potentielles pertes de valeur patrimoniale mais, a contrario, elle doit s’interdire d’enregistrer comptablement les événements qui pourraient augmenter sa valeur patrimoniale. Pour ce faire, elle doit attendre que lesdites augmentations soient effectives.

Ces articles peuvent également vous intéresser :

De la simple tenue de comptabilité à vrai partenaire stratégique

Découvrez les sept pistes pour satisfaire, et surpasser, les attentes de vos clients.

Téléchargez gratuitement le livre blanc
guide-comptabilite-partenaire-strategique-cta

Inscrivez-vous à la e-newsletter mensuelle